Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 20 Février 2025
Voici environ un mois désormais que Kana a intégré la toute petite compagnie de magical girls Magilumière, et qu'elle poursuit consciencieusement son apprentissage en montrant toujours beaucoup d'implication, de dévouement et de talent. La prochaine grosse mission qui leur est confiée, à elle et à Hitomi, s'annonce toutefois assez complexe: des monstres petits mais nombreux se sont infiltrés un peu partout dans les canalisation d'un quartier commerçant, et alors que notre héroïne suggère de privilégier l'efficacité en mettant en place une large attaque de zone pour éradiquer toutes les néfaste créatures d'un coup, son patron Shigemoto s'y oppose, en prétextant que procéder ainsi ne fait pas du tout partie de la philosophie de la compagnie, et qu'il faut avant tout ce rendre directement sur place et voir les lieux, procédé qui s'annonce plus long, plus coûteux et surtout plus dangereux...
Au fil de cette mission qui se place comme la principale de ce deuxième tome, il est alors surtout question, en même temps que Kana, de découvrir la fameuse philosophie prônée par Shigemoto, une philosophie où, au-delà de l'accomplissement des missions où les monstres sont la priorité, il convient aussi de savoir observer les lieux et les personnes qui y vivent, afin d'être sûr de trouver la solution la plus bénéfique pour chacun. Et c'est dans cette optique que Kana, de son côté, pourra peut-être ensuite faire encore montre de ses talents et progresser de plus, pour un résultat assez emballant, même si l'ensemble va un peu vite, et bien que la tendance des auteurs à glorifier systématiquement le modèle start-up pourrait agacer encore un peu.
A part ça, le volume ne se limite évidemment pas à cette mission. Ici, une petite affaire en tout début de volume permet d'installer AST, la plus grosse entreprise de magical girls, où certains visages semblent avoir un lien passé avec Shigemoto. Là, Kana a l'occasion de se poser encore des questions sur son exubérant patron qu'elle connaît finalement encore peu. Quant à la dernière partie du volume, elle envoie notre héroïne collaborer avec une compagnie de cosmétiques où elle découvrira notamment encore un autre aspect du travail en entreprise: l'image.
Tout ceci reste assez entraînant, intéressant et intrigant. La formule proposée pour l'instant sur les deux premiers volumes est classique dans le déroulement, mais les auteurs savent plutôt bien distiller peu à peu ce qu'il faut de petits enrichissements pour rentre leur univers suffisamment accrocheur.