Magical girl of the end Vol.2 - Actualité manga
Magical girl of the end Vol.2 - Manga

Magical girl of the end Vol.2 : Critiques

Mahô Shôjo of the End

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 01 Août 2014

La vie banale de Kii Kogami a changé à tout jamais le jour où des magical girls venues de nulle part ont commencé à défoncer tout le monde et à transformer une partie de la population en zombies. Une situation pas très enviable, vous le concéderez. A force de fuir cette menace aussi trash et dangereuse qu'inexplicable, le lycéen a croisé d'autres adolescents, en a vu certains mourir de différentes manières délicieusement atroces, mais un petit groupe semble s'être formé. Kii y a retrouvé Tsukune, son amie d'enfance qu'il a trop longtemps négligée, et a fait la connaissance de Kaede et Miki, deux lycéennes qui brimaient son amie, ainsi que de Yoruka, une fille aussi forte que bien pourvue au niveau mammaire.


C'est ensemble que ce petit groupe décide de chercher un peu de répit en pénétrant dans une galerie marchande... sans savoir qu'ils s'apprêtent à affronter une double menace terrible.


Le danger ne vient pas forcément que des magical girls et des zombies, mais peut parfois se révéler aussi chez les humains eux-mêmes, comme vont en faire les frais nos héros, qui vont se retrouver face à un policier ultra pervers moins occupé à faire régner l'ordre qu'à dénuder toutes les filles qui passent. Et le sympathique bonhomme se verrait bien profiter des bons gros lolos de Yoruka...


Mais pendant qu'ils font face à cette menace aussi ridicule qu'insistante, une magical girl parasite qui a intégré le corps de Kaede se rapproche encore un peu plus de nos héros, pour mieux les attaquer, sous les traits mignons d'une innocente fillette...


Les habitués des récits de zombies savent bien que trouver refuge dans une galerie marchande bondée de monde, ce n'est pas forcément une très bonne idée, et que la panique générale peut finir par révéler au grand jour les plus sombres vices de certains humains. Kentarô Satô, avec ce passage dans la galerie et ce flic obsédé, reprend donc de bonnes vieilles recettes... pour mieux les utiliser sans le moindre complexe ! Son flic ripou est un vicelard qui s'assume totalement, crie tout haut ce qu'il veut et ne pense qu'aux nichons au point de négliger totalement ce qui se passe autour de lui. Dans son genre, il devient alors assez jouissif, car à force d'être exagéré, l'auteur parvient à en faire un bonhomme certes inquiétant et inhumain, mais assez ridicule pour que l'on prenne ensuite plaisir à le voir morfler dès lors que Kii et les autres décident de l'utiliser pour combattre la magical girl parasite.


Une magical girl qui, de son côté, est elle aussi plutôt fun. Si elle ne permet pas toujours des morts aussi inventives que dans le tome 1, elle offre toutefois quelques scènes de meurtres mises en scène de façon éclatante (dans tous les sens du terme) par l'auteur, et confirme l'ambiance ravagée de la série, qui va tout droit à l'encontre des bons principes : en plus des magical girls sadiques et cruelles, voilà que Kentarô Satô se fait un plaisir de faire morfler une gamine, pour un résultat qui dégomme à la truelle les figures mignonnes de l'innocence. Et il ne s'arrête pas en si bon chemin, en flirtant souvent avec les limites, comme quand la fillette se retrouve à se faire rouler un gros patin bien baveux ou que le flic fait des siennes. Voilà un bouquin qui s'assume !


Bref, Magical Girl of the End porte parfaitement son appellation "what the fuck", entre ses morts tantôt crades, tantôt ridicules et souvent inventives, ses quelques personnages à la rue, ses magicals girls aux looks démentiels et improbables, et ses clichés enfoncés ou défoncés. Mais au-delà du simple récit bourrin, l'auteur commence à distiller des indices intéressants quant à l'évolution de sa série par la suite. Le récit s'enrichit encore de nouveaux venus dans le groupe, dont un petit muet nommé Himeji et un beau gosse perspicace appelé Ren, et certains membres du groupe laissent entrevoir un peu de plus de fond. Il y a la discrète évolution de la relation entre Kii et Tsukune, bien sûr, mais aussi celle entre Yoruka et Ren, sans oublier les ressentiments de Kaede face à la perte d'un être cher, mais aussi face à une Tsukune qui nous cache peut-être quelque chose. L'heure est également aux premières hypothèses et découvertes sur ces magical girls meurtrières, qui ne cessent d'intriguer jusqu'à une fin de volume précipitant le récit dans des événements inattendus et brutaux. Cela laisse clairement envisager un troisième volume riche et surprenant, pour une série qui ne semble pas avoir fini de se bonifier.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs