Magical girl of the end Vol.14 : Critiques

A bord de l'hélicoptère d'Ashiya, Kii et les autres parviennent en catastrophe dans le futur en 20130 ! Mais il ne leur reste plus que 5 petites minutes pour parvenir à pénétrer au sein de Wahre Liebe et à éliminer définitivement Himeji avant qu'il ne se soit entièrement régénéré. S'ils échouent, il pourra achever la cérémonie, et le monde courra à sa perte...

Dans un récit de plus en plus fou, où il mêlait déjà passé, présent et futur jusqu'à presque les confondre parfois, Kentarô Satô va encore plus loin en exploitant plus en profondeur un autre élément qui gagne énormément en importance : en plus du temps, c'est sur l'espace que les choses vont aussi se jouer, et plus précisément sur la notion des mondes parallèles et des autres lignes temporelles. Et de ce côté-là, le mangaka exploite très bien les choses, qui plus est avec une clarté retrouvée, pour relancer son oeuvre autour de nouvelles très bonnes montées de tension et d'adrénaline ! 

Dans ce chaos généralisé, l'auteur exploite efficacement la plupart de ses personnages. Certains risquent fort de ne pas ressortir indemnes en se sacrifiant pour ce qu'ils chérissent ou en n'étant que des pantins ne pouvant se contrôler, tandis que d'autres révèlent encore un peu plus leurs objectifs, comme Reiru Muroku. Mais l'approfondissement que l'on retient le plus est sans doute celui de Himeji lui-même. De manière aussi brève qu'efficace, Satô évoque ce qu'il comptait obtenir avec la cérémonie, ce qui vient nuancer pas mal de chose et relancer de plus belle l'intrigue juste avant la dernière ligne droite.

Une intrigue qui, une nouvelle fois, joue très bien sûr le climat de tension, ici surtout en exploitant bien une question : nos héros peuvent-ils vraiment éviter la destruction du monde ? Quelle que la décision qu'ils prennent, celle-ci semble inévitable...

Et côté mise en scène, l'auteur nous offre quelques moments vraiment très intenses, à commencer par la poignée d'ultimes secondes avant la résurrection de Himeji, auxquelles il apporte un souffle vraiment palpable.

A désormais deux tomes de la fin, MAGOTE, ça reste donc dans l'ensemble de la très bonne came, portée ici par d'excellentes montées de tension, des rebondissements bien tarés, quelques sacrifices forts, une bonne utilisation de certains personnages...