Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 31 Janvier 2019
Le voyage scolaire à Okinawa permet à Asuka de se changer les idées après sa première opération au sein de l’unité M. Cependant la réalité est tout autre lorsque se prépare un sommet entre le monde des fées et celui des humains se tenant également à Okinawa.
Dans ce quatrième volume, l’intrigue passe à la vitesse supérieure, nous sommes enfin confrontés aux prémices d’une altercation majeure entre l’unité M et l’armée de Babel. Cette dernière est narrée ici par le recrutement d’une nouvelle magical girl illégale dont on précise largement l’histoire tragique qui la pousse à combattre pour une cause dont elle ignore les plans. Du côté des Magical Five, on assiste aux retrouvailles émouvantes d’Asuka et de Kurumi avec Mia et Tamara. Elles ont été réunies afin de sécuriser le sommet entre l’OMC et le monde des fées.
Nous découvrons aussi les personnalités versatiles de Kurumi et de Tamara. L’une parait être un ange en blouse blanche, altruiste envers ses amies avec un fort désir protecteur, l’autre reste à l’image d’une militaire, insipide, sans émotions mais diablement efficace en combat. Pourtant Fukami et Tokiya développe à chaque fois un côté privé bien en décalage avec la première image que nous avons de ces magical girls. Kurumi est alors dépeinte comme une personne prête à tout pour protéger ses amies, et principalement Asuka dont les sentiments à son égard ne sont pas voilés, l’image d’ange disparaît aussitôt lorsqu’elle met en œuvre tout son savoir faire des interrogatoires « musclés ». Quant à Tamara, elle laisse libre court à un côté enfantin et mignon lorsqu’elle s’isole. Cela renforce la philosophie de la série qui nous présente des magical girls adultifiées, de femmes torturées par leur passé et leur souffrance dont la confiance mutuelle reste mince.
Les auteurs nous donnent également quelques précisions quant à la dernière guerre face à l’armée des enfers, notamment de l’identité des autres magical girls qui combattaient à l’origine avec le groupe d’Asuka. C’était l’occasion de présenter la figure de mentor d’Asuka, Francine, la magical girl française et première leader du groupe hétéroclite qui combattit Disas. Ce méticuleux flashback précise la personnalité d’Asuka, meurtrie par la perte d’être cher, et conclut sa motivation première lors de son entrée dans l’unité M. Notons aussi les diverses explications sur des éléments du monde des fées et de l’armée des enfers comme l’invocation et la traversée de portails dimensionnels.
Dans ce quatrième volume, l’intrigue passe à la vitesse supérieure, nous sommes enfin confrontés aux prémices d’une altercation majeure entre l’unité M et l’armée de Babel. Cette dernière est narrée ici par le recrutement d’une nouvelle magical girl illégale dont on précise largement l’histoire tragique qui la pousse à combattre pour une cause dont elle ignore les plans. Du côté des Magical Five, on assiste aux retrouvailles émouvantes d’Asuka et de Kurumi avec Mia et Tamara. Elles ont été réunies afin de sécuriser le sommet entre l’OMC et le monde des fées.
Nous découvrons aussi les personnalités versatiles de Kurumi et de Tamara. L’une parait être un ange en blouse blanche, altruiste envers ses amies avec un fort désir protecteur, l’autre reste à l’image d’une militaire, insipide, sans émotions mais diablement efficace en combat. Pourtant Fukami et Tokiya développe à chaque fois un côté privé bien en décalage avec la première image que nous avons de ces magical girls. Kurumi est alors dépeinte comme une personne prête à tout pour protéger ses amies, et principalement Asuka dont les sentiments à son égard ne sont pas voilés, l’image d’ange disparaît aussitôt lorsqu’elle met en œuvre tout son savoir faire des interrogatoires « musclés ». Quant à Tamara, elle laisse libre court à un côté enfantin et mignon lorsqu’elle s’isole. Cela renforce la philosophie de la série qui nous présente des magical girls adultifiées, de femmes torturées par leur passé et leur souffrance dont la confiance mutuelle reste mince.
Les auteurs nous donnent également quelques précisions quant à la dernière guerre face à l’armée des enfers, notamment de l’identité des autres magical girls qui combattaient à l’origine avec le groupe d’Asuka. C’était l’occasion de présenter la figure de mentor d’Asuka, Francine, la magical girl française et première leader du groupe hétéroclite qui combattit Disas. Ce méticuleux flashback précise la personnalité d’Asuka, meurtrie par la perte d’être cher, et conclut sa motivation première lors de son entrée dans l’unité M. Notons aussi les diverses explications sur des éléments du monde des fées et de l’armée des enfers comme l’invocation et la traversée de portails dimensionnels.
Cependant ce volume présente un petit point noir qui empêche véritablement une lecture dans l’ambiance des premiers volumes. Bien que la présence d’un fan service léger n’empêche pas jusque là une lecture fluide ; par certains moments cela devient lourd et on quitte totalement le récit originel marqué par sa grande violence. Lié à un personnage qui fait son entrée dans ce volume et qui fait office de figure maternelle pour les magical girls, ce passage est totalement hors sujet par rapport au reste du récit. Malgré tout, ce moment reste marginal et le volume prend un main plaisir à présenté des scènes fortes et une violence non dissimulée.
18/05/2022 