Magical Girl Holy Shit Vol.9 - Manga

Magical Girl Holy Shit Vol.9 : Critiques

Machigatta ko wo Mahou Shoujo ni Shite Shimatta

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 31 Mai 2022

Tandis que Nako et Kyôka sont hors d'état de combattre, Kayo fait une nouvelle fois face à Annabelle, cette magical girl américaine soudainement débarquée avec Myo dans la ferme intention d'exterminer tous les stremons sans autre forme de procès ! Mas maintenant qu'elle en sait plus sur les manipulations des ieuds, notre héroïne ne peut laisser faire ça. Et alors qu'elle s'apprête à infliger une sévère correction dont elle a le secret à l'américaine, cette dernière accepte enfin de lui expliquer les raisons pour lesquelles elle refuse la moindre concession envers les stremons. Des raisons qui, forcément, sont à chercher dans son enfance des plus tragique...


Les premières dizaines de pages de ce 9e volume se consacrent alors essentiellement à la découverte de l'enfance terrible d'Annabelle. Une enfance qui semblait pourtant tout avoir pour que la fillette nage dans le bonheur, entre des parents aux petits soins pour elle et un grand frère bienveillant. Du moins, avant que tout ne dégénère de monstrueuse manière... C'est très classique dans le fond, mais ponctué de quelques moments-choc assez violents et sombres qui font facilement leur effet, et donc suffisamment bien mené pour expliquer le traumatisme qu'a vécu Annabelle, la façon dont sa famille a été balayée, ce qui la pousse à s'estimer responsable de la mort de ses proches, le contexte dans lequel elle a rencontré Myo et a acquis ses pouvoir de magical girl, et bien sûr les origines de sa haine envers les stremons.


Et ces révélations sur un passé familial qui aurait pu être heureux avant d'être balayé, elles sont d'autant pus intéressant quand elles sont mise en parallèle à ce que l'on découvre ensuite de la propre situation familiale de Kayo. Car oui, l'heure est enfin venue d'entrevoir un peu plus de choses sur notre héroïne, que ce soit via un rêve présentant l'un de ses cruels souvenirs d'enfance (en plus de nous montrer une Kayo enfant résolument choupi, candide et souriante, comme on ne l'avait encore jamais vue), ou surtout à travers une rencontre cruciale que Rei va faire chez l'adolescente, à savoir son père en personne. un paternel qui, rapidement et toujours plus, va faire froid dans le dos de par ses desseins, et dont on comprend bien qu'il ne doit pas du tout être étranger au caractère qu'a développé notre héroïne en grandissant. Caractère qui, alors, pourrait bien cacher surtout ses propres douleurs familiales, elle qui n'a visiblement pas du tout pu connaître le même bonheur familial qu'Annabelle (avant que la famille de cette dernière ne soit décimée, bien sûr).


Et quelque part, tout ça pourrait bien, peut-être, rapprocher un petit peu Kayo et Annabelle puisque, ici, l'américaine offre l'hospitalité à notre héroïne, Kayo et Kyôka. Et même si Kayo régale toujours bien souvent par son non-respect de tout, ses paroles blessantes et ses mandales sur Myu, on a parfois le sentiments qu'elle n'est plus très loin de laisser s'entrouvrir très légèrement la coquille qu'elle s'est construite sous couvert de violence. Mais à côté de ça, bien d'autres enjeu continuent d'être entretenus. D'un côté, Monsieur Monstre se dit que s'il ne dévore pas Annabelle, Nako va devenir un stremon, et que même si Kayo parvenait à éliminer les ieuds il n'est pas sûr que Nako soit sauvée... alors que devra-t-il faire ? D'un autre côté, il est toujours question de trouver comment ouvrir le cadenas de la mémoire de Myu, et de chercher à comprendre comme Kayo arrive à utiliser la magie alors qu'elle a perdu ses pouvoirs ieudiens. Et enfin, de haut, une certaine créature guette de près le petit groupe en attendant le moment propice pour agir à ses propres avantages, ce qui nous laisse sur la promesse d'un tome 10 mouvementé... En attendant de voir ce qu'il en sera, Magical Girl Holy Shit s'offre un tome assez important dans ses approfondissements et révélations, tout en entretenant toujours sa part plus bourrine généralement assez délicieuse.



Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs