Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 20 Mars 2020
Ayant pénétré le Palais sacré, Ali Baba, Aladin, Hakuryû et Judal semblent partis pour affronter, les uns après les autres, les 7 Revêtmages de Sindbad (notons un petit changement de traduction, puisque jusqu'à présent ils étaient appelés Revêtemages avec un e...). Les enjeux sont grands, car depuis qu'il a modifié les rokhs à ses risques et périls, Sindbad semble sur le point de devenir dieu, au point d'avoir réécrit la mémoire du monde entier pour que tous suivent son idéal de paix. Ainsi, tout en se confrontant aux Revêtmages de ce dernier, nos quatre héros ne sont pas au bout de leurs surprises, car chaque lutte a quelque chose à leur enseigner...
Et c'est bien là ce qui fait sûrement la plus grande richesse de ce tome et de cette bataille. Ici, chaque affrontement a des choses à dire, que ce soit en mettant les personnages face à eux-mêmes, à leur passé et à leurs possibles erreurs (notamment Hakuryû dès le début de tome après Judal dans le tome précédent), ou en exposant toujours plus la façon de voir les choses de Sindbad et, plus encore, son véritable but, encore un peu différent de ce que l'on pensait, au point de rabattre encore les cartes.
Plus qu'une bataille d'action, c'est alors surtout toute une bataille de convictions qui a lieu, surtout par l'intermédiaire de l'opposition de valeurs entre Ali Baba et Sindbad, mais pas que. Les autres personnages ne sont vraiment pas en reste, à l'instar d'Aladin qui se retrouve lui aussi acculé quant à son rôle. Et puis, loin de nous offrir une bataille faite de combats successifs contre les Revêtmages, Shinobu Ohtaka choisit très vite de briser toute possible routine en offrant une ampleur supplémentaire à son récit, surtout dès lors qu'Ali Baba voit enfin revenir à sa mémoire le surprenant "voyage" qu'il avait effectué après sa mort, un voyage dans un monde bien précis, qui là aussi a beaucoup de choses à dire.
Alors, certes, le tome est très bavard, surtout pour une dernière ligne droite où dans d'autres séries on est plus habitué à voir surtout de l'action. Mais si l'on a bien tout suivi jusqu'à présent de toute les richesse de cet univers, de son background, de ses tenants et aboutissants sur de nombreux plans, la lecture reste d'une remarquable densité et intensité, et confirme encore, s'il le fallait, que Magi - The Labyrinth of Magic n'est vraiment pas un shônen d'aventure comme les autres.
Et c'est bien là ce qui fait sûrement la plus grande richesse de ce tome et de cette bataille. Ici, chaque affrontement a des choses à dire, que ce soit en mettant les personnages face à eux-mêmes, à leur passé et à leurs possibles erreurs (notamment Hakuryû dès le début de tome après Judal dans le tome précédent), ou en exposant toujours plus la façon de voir les choses de Sindbad et, plus encore, son véritable but, encore un peu différent de ce que l'on pensait, au point de rabattre encore les cartes.
Plus qu'une bataille d'action, c'est alors surtout toute une bataille de convictions qui a lieu, surtout par l'intermédiaire de l'opposition de valeurs entre Ali Baba et Sindbad, mais pas que. Les autres personnages ne sont vraiment pas en reste, à l'instar d'Aladin qui se retrouve lui aussi acculé quant à son rôle. Et puis, loin de nous offrir une bataille faite de combats successifs contre les Revêtmages, Shinobu Ohtaka choisit très vite de briser toute possible routine en offrant une ampleur supplémentaire à son récit, surtout dès lors qu'Ali Baba voit enfin revenir à sa mémoire le surprenant "voyage" qu'il avait effectué après sa mort, un voyage dans un monde bien précis, qui là aussi a beaucoup de choses à dire.
Alors, certes, le tome est très bavard, surtout pour une dernière ligne droite où dans d'autres séries on est plus habitué à voir surtout de l'action. Mais si l'on a bien tout suivi jusqu'à présent de toute les richesse de cet univers, de son background, de ses tenants et aboutissants sur de nombreux plans, la lecture reste d'une remarquable densité et intensité, et confirme encore, s'il le fallait, que Magi - The Labyrinth of Magic n'est vraiment pas un shônen d'aventure comme les autres.