Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 11 Avril 2017
Elevée jusqu'à présent uniquement par sa mère, la jeune Nao voit sa vie basculer lorsque celle-ci choisit de se remarier puis décède tragiquement deux ans après avoir retrouvé l’amour. La demoiselle se retrouve alors seule avec son beau père, avant que ce dernier ne décide à son tour de trouver une autre femme pour l’aider. Mais quand il parvient à dénicher une nouvelle compagne, c'est la désillusion pour Nao qui ne parvient pas à s’entendre avec elle. Entre petites mésententes et véritables disputes, l'adolescente, qui ne se sent plus à sa place dans cette "famille" à laquelle elle n'est plus liée par le sang, finit par fuguer. Trouvant refuge chez un employé de la maison qui la cache, elle décide ensuite de faire croire qu’elle a été victime d’un enlèvement, espérant alors provoquer une réaction d’amour de ses beaux-parents. Mais rien ne va se dérouler aussi simplement...
Malgré un fond extrêmement classique et prévisible d'un bout à l'autre, le tome 1 de Mad World accomplissait sans mal son objectif : c'était très fluide, clair, la pointe de fantastique était bien tournée, le développement des personnages était suffisant pour saisir le portrait de jeunes gens paumés. Ce deuxième tome possède les mêmes qualités visuelles et narratives, mais se plante sur tout le reste.
L'idée de l'auto-enlèvement d'une adolescente, à défaut d'être original, aurait pu donner quelque chose de bon, si la gamine en question ne paraissait pas d'emblée totalement insupportable dans ses caprices de pourrie-gâtée... et si cet auto-enlèvement aboutissait sur quelque chose d'intéressant, ce qui n'est pas le cas.
On attend que la situation dégénère, ça n'arrive jamais. D'un bout à l'autre il ne se passe rien, sauf dans un dernier chapitre dont on devinait tout à l'avance. C'est tout lisse, les personnages sont des coquilles vides, on se contente de suivre les interrogations superficielles et les caprices d'une adolescente de plus en plus insupportable au fil des pages, sans jamais voir un vrai travail de fond. Pourtant, du travail de fond, il y avait largement matière à en fournir, en traitant correctement la perte de repères et de rattaches familiales d'une adolescente en quelque sorte déracinée et désabusée... mais les auteurs passent en grande partie à côté.
Bien que se lisant facilement, ce deuxième tome de Mad World est un peu le maillon faible de cette trilogie dont les deux autres opus sont d'un niveau largement au-dessus.
Malgré un fond extrêmement classique et prévisible d'un bout à l'autre, le tome 1 de Mad World accomplissait sans mal son objectif : c'était très fluide, clair, la pointe de fantastique était bien tournée, le développement des personnages était suffisant pour saisir le portrait de jeunes gens paumés. Ce deuxième tome possède les mêmes qualités visuelles et narratives, mais se plante sur tout le reste.
L'idée de l'auto-enlèvement d'une adolescente, à défaut d'être original, aurait pu donner quelque chose de bon, si la gamine en question ne paraissait pas d'emblée totalement insupportable dans ses caprices de pourrie-gâtée... et si cet auto-enlèvement aboutissait sur quelque chose d'intéressant, ce qui n'est pas le cas.
On attend que la situation dégénère, ça n'arrive jamais. D'un bout à l'autre il ne se passe rien, sauf dans un dernier chapitre dont on devinait tout à l'avance. C'est tout lisse, les personnages sont des coquilles vides, on se contente de suivre les interrogations superficielles et les caprices d'une adolescente de plus en plus insupportable au fil des pages, sans jamais voir un vrai travail de fond. Pourtant, du travail de fond, il y avait largement matière à en fournir, en traitant correctement la perte de repères et de rattaches familiales d'une adolescente en quelque sorte déracinée et désabusée... mais les auteurs passent en grande partie à côté.
Bien que se lisant facilement, ce deuxième tome de Mad World est un peu le maillon faible de cette trilogie dont les deux autres opus sont d'un niveau largement au-dessus.
05/12/2012 