Macross 7 Trash Vol.1 : Critiques

En octobre 1994 débute une nouvelle série animée enrichissant la saga Macross : Macross 7. Le même mois, Haruhiko Mikimoto, character designer de la série, débute une version papier de cette série animée, simplement nommée Macross 7 Trash.

Macross 7 Trash débute par un chapitre "Zéro", présentant la rencontre entre ceux qui seront probablement les deux futurs personnages principaux. En 2045, la 37ème flotte d'émigration à ultra longue distance "Macross 7" poursuit sa route tout en s'opposant aux forces de la planète Barauta. Un an plus tard, en 2046, le lieutenant Mahala, jeune femme capitaine de patrouille de 27 ans, émet le souhait de quitter ses fonctions après sa mission, mais va se rendre compte bien malgré elle que l'on ne quitte pas un tel poste si facilement... Sa vie est sauvée in extremis par un jeune garçon mystérieux de 17 ans, Shiba.
L'histoire à proprement parler peut ensuite commencer : on retrouve Shiba, champion de Tornade Crush, fameuses courses de roller où les patineurs dépassent les 200km/h, qui poursuit sa vie aux côtés d'Enika, une amie passant des castings pour devenir la nouvelle "Minmay Voice". Shiba ne tarde pas à retrouver sur sa route Mahala... Et c'est à peu près tout pour ce premier tome.

Il ne se passe donc pas grand chose dans ce premier volume, ou, du moins, pas grand chose qui fasse réellement décoller une histoire encore très nébuleuse. Pour le moment, on se contente de voir vivoter une poignée de personnages dont on attend de voir le rôle qu'ils joueront, tandis que se met petit à petit en place l'univers propre à Macross, avec plusieurs références plus ou moins bien placées qui se dessinent comme autant de clins d'oeil aux plus grandes heures de la saga : le "Minmay Voice" faisant référence à la charismatique Lin Minmay, affiche de Mylene Jenius dans la rue... Quant au fond en lui-même autour des voyages d'émigration et des différentes parties du vaisseau-cité, il est exposé à la va-vite, et il faut bien avouer que l'on aura du mal à s'y immerger pleinement si l'on n'a pas déjà une certaine connaissance de la saga Macross. A n'en pas douter, ce manga s'adresse avant tout, voire exclusivement aux fans de la première heure de la saga.

Le fond s'installe donc doucement mais sûrement, toutefois sans réellement chercher à amener un nouveau public, et en analysant les choses, on constate que les débuts de ce manga n'ont que peut de rapport avec la série animée, et qu'il faudra encore attendre pour y comprendre réellement quelque chose et en jauger le potentiel. Pour l'heure, on se contente alors de profiter des dessins de Mikimoto, dont la finesse et l'aspect tout à fait personnel possèdent un charme indéniable. Les décors sont assez présents, le design des vaisseaux est réussi, mais le découpage peine un peu plus à convaincra lorsque le récit s'emballe un peu.

Sorte de longue introduction qui touchera avant tout les connaisseurs de la saga, ce premier volume se laisse lire sans parvenir encore à nous immerger totalement, car on attend tout simplement de voir de quoi il va être question dans ce dérivé papier de la série animée.