Ma Femme est une étudiante Vol.7 : Critiques

Hiyoko Brand Okusama ha Joshi kousei

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 24 Avril 2013

Toru a embrassé Asami, et Kyosuke l'a appris. Tandis que notre héroïne s'en veut de s'être laissée faire, son mari, de son côté, sombre et quitte la maison pour la soirée. Ivre, il est recueilli par Mlle Iwasaki, qui est bien décidée à le consoler à sa manière...

Plus rien ne semble aller au sein de notre couple depuis le baiser de Toru, et tout a vite fait de partir en vrille rapidement, tellement rapidement et de façon cliché que ça ne convainc pas totalement, mais soit : l'essentiel réside dans la fracture qui s'opère entre nos deux tourtereaux, car tandis qu'Asami se morfond, Mlle Iwasaki profite d'un Kyôsuke ivre pour enfin se le mettre dans la poche. Tout ceci n'annonce rien de bon pour Kyôsuke et Asami, d'autant qu'Iwasaki et Toru persévèrent dans leurs efforts pour séduire l'être aimé... même si le mot persévérer est un peu fort en ce qui concerne Kyosuke, qui même sobre se laisse désormais faire... Bref, au fil de nombreux rebondissements basiques et peu crédibles tant ils sont mal amenés, on se retrouve avec un certain climax... et puis plus rien. Hop, Hiyoko Kobayashi choisit finalement de conclure la petite tromperie de Kyosuke avec Iwasaki de manière complètement banale, en ne faisant rien ressortir de spécial, si ce n'est la mièvrerie d'une Asami décidément trop gentille.

Après ce pétard mouillé, la suite du tome revient à des recettes habituelles qui tendent à lasser : le couple qui se consolide à nouveau, bien décidé à ne plus se laisser aller face aux tentations, mais qui se retrouve encore et toujours dans des situations ubuesques censées pimenter le tout, comme ici un voyage à la mer qui commence d'une manière assez tirée par les cheveux. Reste Mariko, nouveau personnage gravitant autour de Toru et qui pourrait apporter un peu piquant, si tant est qu'elle soit exploitée par la suite.

En somme, entre une banalité totale et des rebondissements qui auraient pu apporter quelque chose s'ils ne finissaient pas en pétards mouillés, Ma femme est une étudiante reste sur ses acquis. A savoir pas grand chose, si ce n'est un trait toujours agréable.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
9 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs