Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 11 Juin 2013
La fin du tome 10 laissait supposer un focus sur les sentiments de Kasumi et Erozaki, et pour une fois Hiyoko Kobayashi tient ses promesses puisqu'on aura effectivement droit à ça. Les deux principaux concernés, passant leur temps à se chamailler, étant les seuls à ne pas se rendre compter des sentiments qu'ils ressentent l'un pour l'autre, il leur faudra bien un petit coup de pouce... Voici un focus un peu rapide, qui qui n'aboutit sur rien de concret, mais qui décante réellement la situation.
Quant à la suite du tome, elle voit se refermer sur Asami et Kyosuke le piège diabolique de Mlle Iwasaki, toujours prête à tout pour mettre notre benêt de prof dans son lit, y compris à faire chanter Asami d'odieuse manière... Il faut un certain temps pour voir les choses réellement bouger de ce côté-là, la mangaka rallongeant inutilement la chose. Jusqu'à l'arrivée d'une évolution concrète, qui sur le coup fait peur tant on y voit à nouveau toute la bêtise d'Asami (car, c'est bien connu, pour sauver un couple, rien de mieux que de se barrer sans rien dire). Heureusement que Sakura, peut-être le seul personnage de la série qui a parfois de sursauts d'intelligence, est là pour veiller...
Qu'on se le dise, il y a donc dans ce tome des évolutions, mot que l'on avait presque oublié dans cette série. On sent que la fin approche et que c'est pour ça que ça commence à bouger, et voir des évolutions fait donc plaisir, même si ces fameuses évolutions mettent toujours plus en avant la stupidité crasse des personnages, entre un Kyosuke un peu à la masse, une Asami toujours aussi débile, et une Iwasaki horripilante et presque insupportable aussi bien dans ses méthodes pour mettre la main sur Kyosuke que dans le côté fille facile nauséabond qui se dégage d'une scène de viol tout juste déguisée ("A quoi bon te dire non ? Tu le feras quand même de toute façon"...). Une scène qui suffit à plomber un tome qui redressait un tout petit peu la barre.