Lovely Love Lie Vol.9 : Critiques

Kanojo wa Uso wo Aishisugiteru

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 23 Décembre 2013

Face à Mari, Riko se dévoile un peu plus, lui apprend ce qu'elle et Crude Play représentent pour elle, lui raconte un peu son enfance, et lui avoue ce qu'elle aimerait réellement faire avec les compositions d'Aki... ce que Shinya entend.
Dans ce début de tome, on découvre un petite partie de l'enfance de notre héroïne, de la naissance de son goût pour la musique, tandis que les mots qui arrivent aux oreilles de Shinya permettent ensuite une mise en avant de sentiments plus complexes qu'on ne le pensait chez le beau blond... Si, depuis ses débuts, Lovely Love Lie a eu pour grande richesse de savoir nuancer constamment ses personnages, en les rendant tour à tour attachants, énervants, touchants, antipathiques... Dans ce tome, Shinya en est une nouvelle preuve, ses petits complexes vis-à-vis d'Aki rendant toujours plus intéressantes les relations entre les protagonistes, loin d'être statiques. En fin de tome, ce sont d'ailleurs Mari et Aki qui offrent à nouveau de jolis moments d'évolution psychologique, la première regagnant le sourire dès lors qu'Aki décide de compose rune chanson pour elle, tandis que le deuxième, à cause de ses récents agissements, perd en confiance et a peur de voir arriver une séparation avec Riko...

Pour le reste, le volume met en route le lancement professionnel de Mush & Co, mais tout risque très vite de déraper, car tandis que Takagi leur fait une demande choquante pour leur premier concert, dans l'ombre la soi-disant fan de Sôta continue d'agir sournoisement en tentant de griller la carrière du groupe avant même son lancement... Plutôt bien huilés, ces rebondissements mettent à nouveau en exergue les limites et travers du monde de la musique : aléas du public partagé entre fans et jaloux, toute puissance d'un Takagi qui impose ses choix en privilégiant le succès sur l'âme d'artiste... Pour autant, Takagi n'est pas stéréotypé, il possède lui aussi ses points positifs, et le montre encore en fin de tome notamment. Les personnages de Lovely Love Lie, ni tout noirs ni tout blancs et jamais statiques, font décidément tout le sel de cette série, et donnent sans conteste envie de connaître la suite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs