Love,Be Loved Leave,Be Left Vol.12 - Actualité manga
Love,Be Loved Leave,Be Left Vol.12 - Manga

Love,Be Loved Leave,Be Left Vol.12 : Critiques

Omoi, Omoware, Furi, Furare

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 05 Février 2021

En étant notamment sous la "menace" du prétendant Ryôsuke, Kazuomi et Akari ont enfin franchi le cap: ils se sont avoués leurs sentiments, et sortent enfin ensemble. Les quatre personnages principaux de la série forment donc désormais deux jolis petits couples... mais à présent, tout va-t-il pour autant se passer de manière idéale pour eux ? En effet, Rio et Yuna, en affichant ne serait-ce qu'un peu leur amour et leur désir de passer du temps ensemble, finissent par être la cible d'injustes commérages d'une mère du voisinage. Mais, plus embêtant encore, il y a la question de la mutation du père d'Akari et de Rio aux Etats-Unis. Les deux jeunes gens n'ont pas forcément l'intention de suivre leurs parents à l'étranger, d'autant que la mère d'Akari ne veut plus ballotter ainsi sa fille. Et pourtant, Kazuomi en a conscience: si sa petite amie veut se donner une chance dans son rêve d'avenir de devenir interprète japonais-anglais, il y a là une opportunité qu'il ne faudrait peut-être pas laisser passer...

Après 12 tomes de bons et loyaux services, l'heure est venue pour la série d'Io Sakisaka de tirer sa révérence, au fil de derniers "rebondissements" peut-être un peu gros par certains aspects, mais que la mangaka exploite plutôt joliment pour signifier toute l'évolution de ses jeunes personnages ainsi que leurs relations et leurs perspectives d'avenir.

Ainsi, la question des commérages que subissent Rio et Yuna est sympathique, de par sa manière de confronter les deux adolescents à cette réalité. On a deux amoureux qui souhaitent simplement vivre leur relation avec sincérité, mais sur qui certaines attentes d'un autre temps de la société posent un regard qui ne les concerne pas. Pas de quoi troubler en profondeur nos deux amoureux, bien au contraire: leur lien en ressort encore un peu plus grandi, d 'autant que le père de Yuna a lui-même conscience d'à quel point sa fille a changé depuis qu'elle le fréquente, et à quel point Rio est un bon garçon. Mais c'est surtout la question du déménagement qui fait office de dernier rebondissement d'ampleur, dans la mesure où il confronte Kazuomi et Akari à une situation forcément importante pour leur avenir à la fois personnel et commun. Le couple tout récemment formé va déjà devoir ce confronter, faire le point pour ce qui semble le mieux à faire pour l'autre, et c'est un aspect que Sakisaka décrit avec attachement et bienveillance, chacun des deux pensant beaucoup à l'autre. un élément qui ne trompe pas: la petite symbolique autour du fait qu'ils s'appellent par leur prénom.

La toute fin est classique, sans doute même un brin trop rapide, mais suffisamment jolie. Surtout, au fil de ce dernier opus et au-delà des questions sentimentales de ces deux jeunes couples qui vivent leur amour chacun à leur manière, la mangaka parvient efficacement à cristalliser le parcours commun de ses deux héroïnes: Yuna et Akari ont beau être différentes sur bien des points, avaient beau ne pas avoir les même valeurs ni la même vision des choses au départ, elles se sont apporté beaucoup dans leur amitié et dans la confrontation ouverte de leurs idées. Chacune a su tirer des choses de l'autre afin de faire ses propres choix.

En somme, on n'aurait pas été contre quelques dizaines de pages supplémentaires afin que la conclusion apparaisse moins rapide, mais il reste que Love, be loved Leave, be left s'offre ici un bien joli dernier tome, où Sakisaka, avec ses habituelles qualités narratives et visuelles, profite de derniers rebondissements assez standards pour bien cristalliser les relations amoureuses, mais aussi l'amitié de ses deux attachantes héroïnes.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs