Love so life Vol.5 - Actualité manga

Love so life Vol.5 : Critiques

Love so life

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 28 Juin 2013

Seiji Matsunaga, l’oncle des adorables jumeaux, est à la recherche d’un cadeau pour la white day pour notre jeune héroïne mais cela n’a pas l’air de lui réussir puisque des souvenirs peu éloquents ont tendance à refaire surface.

Loin de nous lasser, Love so life continue son bon petit bonhomme de chemin par l’intermédiaire des différentes tranches de vie qui nous sont proposées, que ce soit l’entrée en deuxième année de lycée pour Shiharu ou de s’occuper des coquins petits diablotins. Mais si ce récit de vie est toujours aussi frais et loin de devenir redondant, cela est dû en partie au talent de la mangaka d’étoffer ses personnages (amitié, jalousie, ...) et de parsemer au fur et à mesure de la trame des petits éléments des plus croustillants, notamment dans le développement relationnel entre Shiharu et Matsunaga. Ainsi, cet opus va plus précisément s’intéresser au psyché du jeune présentateur télé (Matsunaga) dans l’évolution de son rapport avec sa jeune babysitter qu’il emploie au quotidien et ce, sans lourdeurs et avec un naturel des plus déconcertants. Pas d’inquiétude à avoir du côté de nos deux bouts de choux, leur vigueur et leur innocence fatigantes mais non moins amusantes sont toujours de la partie.

De par tout ce qui vient d’être susmentionnés, on se dit déjà que Kaede Kouchi a enfin trouvé pleinement ses marques par rapport à sa mignonne et touchante série mais l’auteure ne se limite pas à cela. En effet, celle-ci essaie toujours de pousser à la réflexion, c’est dès lors dans cet opus-ci que notre héroïne sera poussée à se demander ce qu’elle représente concrètement vis-à-vis des deux jumeaux, surtout en sachant qu’elle ne pourra jamais réellement remplacer leur mère décédée.

En conclusion, nous tenons enfin avec ce tome le summum de la plénitude. Les précédents volets étaient admirablement touchants et frais mais il manquait encore une réelle profondeur scénaristique. Ici, nous avons tous les ingrédients en main pour suivre un récit plus intriguant (la relation entre Shiharu et Matsunaga) et construit et aux réflexions plus en lien à l’avenir des protagonistes entre eux (surtout lorsque les deux enfants grandissent de plus en plus). Ce volume sonne donc le glas de la maturité pour Love so life, qui nous annonce de grandes choses et est une œuvre en constante évolution.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs