Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 29 Septembre 2016
Sano est très étourdi et a tendance à oublier nombre de ses affaires : son portefeuille, son stylo… Mais ne serait-ce pas sa manière à lui, d’attirer l’attention de son sempai Ashihara ? En effet, ce dernier, à chaque fois, lui ramène ce qu’il oublie. L’occasion pour lui de s’approcher de lui un peu plus…
Dans ce one-shot, nous avons cinq histoires différentes. La première en lien avec le titre de ce one-shot, est très courte et malheureusement, les événements s’enchaînent trop rapidement. Sano joue finalement un rôle en se montrant étourdi pour attirer l’attention d’Ashihara, son collègue de travail. Très rapidement, les sentiments s’exposent et la relation se consume nous laissant peu de temps pour s’attacher aux personnages.
Dans « Geen Grass Road », l’action se situe dans un café. Ryô, un employé et Itsuo, le fils du patron, prennent les rênes du café suite à l’hospitalisation du patron durant quinze jours. Deux semaines c’est à la fois court et long surtout que Ryô souhaite en profiter pour déclarer ses sentiments. Pour pimenter le tout, Tama, un régulier n’hésitera pas à titiller Ryô. Cette fois-ci, l’auteur prend plus le temps pour développer son histoire sentimentale. Il est difficile pour Ryô de déclarer ses sentiments, tenaillé par la peur d’avoir un refus. Finalement, Tama jouera le rôle de l’entremetteur à la fois en créant des situations de rapprochements ou bien en donnant des conseils. L’auteur éveille notre curiosité avec le fameux personnage Tama, qui est amoureux du patron depuis plusieurs années. Ainsi, à travers « Blue Drop », le fameux Tama devient le personnage principal. L’auteur nous emmène dans son univers et son passé. Tama s’accroche depuis des années à son amour à sens unique. Pourtant, il sait très bien que jamais l’homme pour qui il a des sentiments, lui répondra en retour. Il est temps pour lui de tourner la page et de laisser la place à une nouvelle histoire si elle se présente. Une histoire plus mélancolique que les précédentes et dont la lecture s’avère très plaisante.
Il s’en suit « La légende du Butadom » où Tsubasa se donne à fond dans la boxe. Mais, son petit ami, Riku, toujours aux petits soins pour lui, le perturbe dans son entraînement. Pour réussir ses combats, il n’a pas le choix : il faut qu’il se mette au régime et qu’il arrête le batifolage avec Riku ! Il pourra compter sur ce dernier qui est prêt à se sacrifier pour sa réussite. A travers cette quatrième histoire, l’auteur nous amène une intrigue mignonne et rafraîchissante.
Pour finir, l’auteur achève son one-shot avec « Donnez-le moi ». L’histoire est très courte et nous découvrons rapidement un jeune homme prénommé Harada amoureux de Takano, qui est sur le point de se marier. Il sait que jamais son amour sera réciproque, car Takano répond à ses avances seulement quand il est ivre. Le scénario est trop succinct et aura du mal à nous transcender.
Concernant les graphismes, ils sont soignés et les personnages ont des traits fins et élancés. L’auteur utilise sans retenue les trames de fond et les décors. Quant à l’édition, elle est correcte.
« The Bad Boy’s Notebook of Forgotten Things » est un one-shot rempli d’histoires plus ou moins courtes. Même si certaines ne sont pas assez traitées en profondeur et manquent vraiment de corps, dans l’ensemble, les différentes romances nous font passer un agréable moment de lecture.