Love Fragrance Vol.8 : Critiques

Asako et Kôtarô vont fêter leur premier anniversaire de couple ! Mais quand la jeune femme se rend compte que son conjoint s'apprête à lui offrir un cadeau, elle culpabilise d'avoir découvert cette surprise par inadvertance. Mais ce n'est pas ça qui sèmera la pagaille dans leur union ! Tous deux ont fort à faire, notamment pour préparer le futur voyage d'entreprise...

Avec ce huitième tome, voilà un petit moment que nous suivons les deux protagonistes dans leur histoire d'amour, et cette suite vient contribuer à l'avancée de leur relation en présentant un cap symbolique : celui des un an de couple ! Un événement qui marque le début d'un opus construit sur différent segment, dont ce fameux anniversaire, mais aussi le nouveau voyage d'entreprise, entre quelques moments de quotidien toujours aussi joliment croqués par Kintetsu Yamada, quand l'érotisme ne s'intègre pas dans le programme.

Love Fragrance reste donc sur un direction classique, tout en rendant une nouvelle fois compte de la progression de l'idylle entre Asako et Kôtarô. Tous deux continuent de former un couple mignon et touchant, où la force de chacun étant sa sincérité envers l'autre. On apprécie alors cette bienveillance et le ton toujours positif de l’œuvre, y compris dans un petit arc comme celui du voyage, qui permet de faire revenir les collègues de travail des deux protagonistes en tant que figure secondaire. Mais l'autrice ne fait pas ce choix narratif par hasard, car ce deuxième voyage a un but bien établi : après une année écoulée, les deux têtes d'affiches se présentent enfin comme un couple !

Une routine, certes, mais qui affirme l'avancée de l'histoire du titre, basée sur la liaison toujours plus forte entre les deux collègues, aujourd'hui amoureux, en couple, et installés ensemble. Et parce que la solidité de leur union est présente, il convient d'aborder les prochaines étapes, non sans douceur et naïveté, à l'image de la série.

Puis, nous remarquerons un retour un poil plus prononcé de l'humour lié aux fétiches olfactifs de Kôtarô. Le point le plus clivant de l’œuvre, certes, mais suffisamment discrète et réservée aux moments légers pour ne pas empiéter sur le cœur de ce tome.
Il ne reste donc que trois opus avant la fin, ce qui signifie que le lecteur doit se préparer aux adieux. Mais plutôt que penser de manière négative, on se réjouira d'observer les développements à venir dans ces trois ultimes volets !