Lone wolf & cub Vol.7 : Critiques

Si le tome s’ouvre sur un chapitre directement lié à la trame principale, un combat contre des envoyés de Retsudo, le reste du volume nous conte des histoires indépendantes où les errances du père et du fils les amènent à rencontrer nombre de personnes, du paysan au seigneur, en passant par le voleur…et chacune d’entre elles est l’occasion d’insister sur les coutumes ancestrales Japonaises et le poids de la tradition. A chaque histoire sa morale, et chacune d’entre elles participent à l’apprentissage du jeune Daigoro.
On retrouve donc tous les éléments classiques de la série ici, une violence marquée, une gratuité de la mort attristante, bref tout ce qui fait la cruauté de la vie…et ce qui paraît cruel et injuste pour nous lecteurs l’est d’autant plus pour un enfant de trois ans. L’auteur insiste donc ainsi sur le difficile apprentissage de la vie de ce jeune enfant de samouraï conduit sur la voie des démons malgré lui…comment un enfant élevé dans ces conditions peut il conserver son humanité ? Et pourtant on le retrouve en fin de tome plein de valeurs que peu d’adultes peuvent prétendre partager, ou tout du moins ils ne seraient pas prêt à autant de sacrifice que cet enfant exemplaire, à la volonté inébranlable pour être en accord avec elles.
Un tome qui n’apporte pas grand chose à l’histoire mais qui contribue à renforcer l’aura qui entoure Daigoro, et qui se lit avec un grand plaisir comme d’habitude !