Liselotte et la forêt des sorcières Vol.2 - Actualité manga

Liselotte et la forêt des sorcières Vol.2 : Critiques

Liselotte to Majo no Mori

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 08 Avril 2015

Critique 1



Exilée pour des raisons mystérieuses, Liselotte s'habitue petit à petit à sa nouvelle vie en campagne en compagnie de ses deux serviteurs Alto et Anna, de l'étrange petit démon Yomi, et du mystérieux Engetsu qu'elle pense être en réalité Enrich, le garçon qu'elle aimait. Bien que cette nouvelle vie ne soit pas toujours évidente, notre héroïne peut compter sur l'animation apportée par les crises d'Alto et par la bienveillance de la douce Anna, et elle s'applique avec bonne humeur à tisser des liens avec les villageois, à l'instar de ce vieil homme en apparence bourru, mais dans le fond très gentil.


L'ambiance de la série reste un régal, Natsuki Takaya s'appliquant à offrir un quotidien très animé, tantôt amusant tantôt inquiétant, et surtout porté par une héroïne rappelant toujours Tohru Honda de Fruits Basket : on adore sa bonne volonté presque "nounouille" comme le disent ses serviteurs, ainsi que ses maladresses (comme sa nullité en cuisine) et son envie optimiste d'aller vers les gens au-delà des préjugés et du paraître (qu'ils soient humains ou non...).


Mais c'est précisément le nouveau quotidien et le caractère de Liselotte qui vont faire réapparaître devant elle les fantômes du passé et le danger... un danger de mort. Dans un volume bien huilé, la mangaka profite de divers instants du présent pour rappeler à son héroïne les douloureux souvenirs qu'elle ne peut effacer malgré son désir de repartir à zéro. Pourquoi a-t-elle dû s'exiler ? Que s'est-il passé avec Enrich et son frère Richard ? Qui en veut à sa vie ? Qu'est réellement Engetsu ? Par petites touches, tout au long du volume, Takaya laisse entrevoir ce douloureux et mélancolique passé, avant de concrétiser ces diverses informations dans une fin de volume qui nous permet également de mieux entrevoir les fameuses sorcières.


Concrètement, le tome souffre quand même d'un manque de clarté dans sa dernière partie, quand les souvenirs du passé et le présent s'entremêlent au gré de petites scènes d'action brouillonnes (ce n'est clairement pas le point fort de Natsuki Takaya). Mais l'univers, l'ambiance générale, le soin apporté à ses personnages par l'auteure et les dernières pages intenses et dramatiques nous conquièrent et confirment les qualités de la série entrevues dans le tome 1.


 


 


Critique 2


Liselotte essaye de s’habituer à son nouveau quotidien et pour faire de ce lieu, un endroit où il ferait bon d’y vivre, Liselotte continue dans sa lancée d’avoir un jardin. Alors quoi de plus joli que d’y mettre également des fleurs ? Avoir en plus auprès d’elle Engetsu, la rend également très heureuse. Tout semble se dérouler comme dans le meilleur des mondes, mais le passé de Liselotte refait vite surface et chamboulera son quotidien.


En lisant les premières pages, nous découvrons un monde merveilleux où vit Liselotte. A tel point que nous pouvons nous demander où nous emmène Natsuki Takaya, car la principale préoccupation de Liselotte est de se procurer des fleurs et de trouver l’endroit idéal où les mettre. Mais, au fil de notre lecture, l’auteur dissémine des flash-back sur ce qui est arrivé à Liselotte et à Enrich (Engetsu), un passé bien sombre et tragique. Nous découvrons également que finalement, même si Liselotte semble se comporter de manière insouciante, elle n’est pas autorisée à rencontrer les villageois alentour. Pourquoi cette volonté de la couper des autres villageois ? Et qui est derrière tout ça ?


Engetsu, quant à lui, se montre très protecteur envers Liselotte, il veut la protéger et en particulier d’une certaine personne… Alors que toute la troupe est en marche pour rencontrer la sorcière qu’a croisée Liselotte, le passé en chair et en os se montre. Une fin de tome riche en révélations, prenante et sombre que ce soit sur le passé de Liselotte, mais également sur l’histoire de Engetsu.


Natsuki Takaya lève petit à petit le voile sur le passé de Liselotte et de Engetsu. Nous sommes loin du shojo « Tout est beau, tout est rose ». Des interrogations subsistent et nous avons hâte de découvrir la suite surtout après cette fin qui nous a laissés un peu sans voix.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Einah

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs