Lily la menteuse Vol.4 : Critiques

Hinata et En décident tous deux de partir en amoureux à la mer mais lorsque notre héroïne s’aperçoit un peu trop tard de sa prise de poids, rien ne va plus…

Mon Dieu… A la vue de ce présent synopsis, on a déjà tellement la frayeur à nos trousses qu’on n’ose même pas savoir ce qu’il adviendra précisément par la suite. Comme on a déjà pu le pressentir, la première histoire proposée par Lily la menteuse est une vraie catastrophe ambulante, entre scènes ridicules et risibles et incohérence à vous ronger vos ongles jusqu’au sang. La fois où Hinata se plaint d’être grosse alors qu’elle est très fine ferait mourir sur place de désespoir ceux qui souffrent réellement de ce genre de problèmes, cet exemple illustre à merveille l’état de fait dont il est question ici. MAIS… alors qu’on est près à jeter l’éponge définitivement en ce qui concerne cette série, voilà que la seconde péripétie se révèle réussie et développe un véritable moment de rigolade tout en exploitant bien la thématique du travestissement (ce qui n’était plus arrivé depuis le volume un) et ce, sans être répétitif et lasser le lecteur.

Par un miracle auquel on attendait plus, Ayumi Komura continue sur sa très bonne lancée. Ainsi à part la première anecdote sans intérêt, le reste se lit à notre grande surprise de manière fluide et agréable. Ces aventures allient sans aucune peine et dans un bon équilibre situations cocasses, travestissement et sentiments amoureux. D’ailleurs, le chapitre où débarque la mère d’En fait partie des moments les plus hilarantes et amusantes à lire.

Alors qu’on pouvait s’attendre à un volet ennuyant et récurrent, l’auteure arrive à innover de manière inattendue tout en restant fidèle aux éléments mis en place dans les tomes précédents. Des histoires qui nous emportent facilement dans ses délires et nous font craquer de par des émotions sincères qui s’en dégagent. Une réussite ! Attention, toutefois, de ne pas oublier que proposer à chaque fois des petits épisodes indépendants ne met pas à l’abri d’éventuels flops désastreux.