Life Vol.17 - Actualité manga

Life Vol.17 : Critiques

Life

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 11 Mars 2011

Poussée dans ses derniers retranchements par les élèves du lycée, Manami tente de s'échapper, mais est arrêtée par un album-photo qui la heurte de plein fouet avant de s'ouvrir sur une page lui rappelant les souvenirs d'une époque où elle était heureuse. Blessée, elle finit finalement par s'enfuir et se réfugie dans la maison de Katsumi, poursuivie par une Ayumu qui n'a jamais voulu que la situation dégénère à ce point, et qui est à présent déterminée à enfin s'expliquer face à face avec son ancienne tortionnaire...

Life se poursuit ici avec une verve de chaque instant, le manga étant toujours porté par le coup de crayon dynamique et exagérément expressif de Keiko Suenobu. Le tout se lit toujours en dix minutes, et pourtant, la mangaka arrive ici à faire ressortir avec intensité la folie qui s'empare de plus en plus de Manami. Aveuglée par les souvenirs de son ancien bonheur aux côtés d'un Katsumi vers lequel toutes ses pensées continuent d'aller, la jeune fille perd littéralement les pédales, le summum étant atteint dans le dernier quart du volume, voyant Ayumu et son ancienne tortionnaire face à face. Notre héroïne est désireuse d'enfin comprendre le fond de la pensée de celle qui l'a si violemment maltraitée, mais la chose semble impossible tant Manami se perd, mélangeant des souvenirs de son bonheur passé qui la rendraient presque touchante à des déclarations tendant à confirmer le fait qu'elle a toujours été détestable...

La recette faite de grands coups de phrases-choc, de visages exagérément machiavéliques et de rythme effréné, cette recette qui avait tendance à lasser depuis déjà plusieurs volumes, est ici toujours présente. Et pourtant, elle convainct à nouveau, de par le fait que le lecteur se retrouve totalement plongé dans la conscience incompréhensible de Manami, dans la folie qui s'empare d'elle, le tout jusqu'à un climax de fin donnant envie de connaître la suite au plus vite, et pendant que Katsumi, ne sachant lui-même plus tout à fait comment réagir, devient de plus en plus détestable.

Un volume fou et malsain, étonnamment prenant, comme on n'en avait plus vu depuis un petit moment dans la série, et dont le dernier quart réveille violemment l'intérêt du lecteur. A trois volumes de la fin, on ne peut qu'espérer que ça dure.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs