Life Vol.14 - Actualité manga

Life Vol.14 : Critiques

Life

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 10 Septembre 2010

Alors qu'elle erre dans les rues à la recherche de Miki, Ayumu retrouve enfin son amie et lui raconte le triste sort réservé à Mlle Hiraoka. Puis, nos deux héroïnes apprennent avec effroi qui est à l'origine du renvoi de la mutation de leur professeur: le père de Manami ! Profondément en colère, elles décident de jouer un mauvais tour à cet homme pour se venger. Un passage qui permettra à Ayumu et Miki d'évacuer un peu, avant que les deux jeunes filles ne se rendent chez Miki. Pour la première fois, Ayumu pénètre chez son amie, et découvre, en même temps que le lecteur, qu'elle n'a décidément pas la vie facile, entre un père malade et une mère qu'elle n'a jamais revue depuis le divorce de ses parents quand elle était petite. Plus que jamais, notre héroïne comprend que Miki cache n elle bien plus de solitude et de souffrance qu'elle ne le montre. Le lien entre les deux adolescentes en ressort encore un peu plus grandi, et le lecteur s'attache encore un peu plus à ces deux héroïnes, et particulièrement ici à Miki.

Entre un premier chapitre pendant lequel le lecteur est tout aussi content que Miki et Ayumu du tour joué au détestable père de Manami, et un deuxième approfondissant encore un peu plus l'amitié entre les deux jeunes filles, la première moitié de ce tome reste assez légère.
Les choses sérieuses reviennent par la suite, avec une Manami bien décidée à utiliser la lâche Mlle Toda pour, cette fois-ci, tenter d'écarter de son chemin Miki... La lâcheté de Toda ressort ici pleinement: se complaisant dans sa relation avec Katsumi, qu'elle considère comme la seule bonne chose qui lui est arrivée depuis qu'elle a entamé ce travail de prof qu'elle n'a jamais voulu être, elle se pliera très rapidement face à une Manami qui n'aura même pas besoin de la faire chanter. Et le plan qu'elle mettra en marche pour écarter Miki s'avèrera détestable et véritablement indigne d'une prof.

Keiko Suenobu joue encore pleinement la carte de la surenchère, aussi bien visuellement, avec des expressions toujours aussi exagérées, que scénaristiquement, notamment à travers une Toda qui représente ici tout ce que l'on peut détester chez un professeur. On ressort de tout cela avec un arrière-goût amer, de moins en moins convaincu par les exagérations de la mangaka. Et pourtant, ces exagérations continuent d'être efficaces, car elles continuent d'apporter une tension, une expressivité et un dynamisme indéniables à l'ensemble. C'est d'autant plus le cas ici que l'heure de la rébellion semble avoir enfin sonné pour les élèves, las des manigances de Manami et de l'incompétence de Toda, dans une fin de volume qui nous annonce une suite intéressante.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs