Légères sur le dancefloor Vol.3 : Critiques

Odoriba ni skirt ga naru

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 28 Juillet 2025

Le camp d'entraînement estival du club de danse pendant les vacances, puis le premier test du quadrille à la rentrée, doivent constituer les premières véritables étapes vers la consécration pour Kiki et Michiru, dont la paire doit continuer de se renforcer petit à petit. Pour ça, que ce soit en valse ou en tango, les deux jeunes filles ne doivent rater aucune occasion de s'entraîner, de s'améliorer..., et, surtout, de se comprendre pour être réellement en harmonie, et de comprendre ce qu'elles souhaitent transmettre au public pour les toucher.

C'est assurément ce dernier aspect qui est l'élément principal de ce troisième volume, car même si Yuu Utatane s'applique à nouveau suffisamment dans l'élégance des pas de danse et dans les quelques brefs détails techniques, la mangaka poursuit avant tout le développement de ses héroïnes, et cela via quelques moments où, pour tâcher de renforcer leur relation, elles essaient de se confier un peu plus sur leur passé respectif. Et tandis que l'on cerne enfin, de manière classique mais soignée, pourquoi Michiru déteste tant être qualifié de mignonne ou d'adorable, et tout ce que cette beauté physique lui a joué comme tours, on entrevoit un peu mieux chez Kiki l'impact essentiel de sa soeur Homare, et le souvenir qu'elle garde des fois où elle l'a vue danser avec Mme Tsukiko.

Parallèlement, une nouvelle fois l'autrice ne néglige aucunement l'autre figure importante qu'est Shion, amie d'enfance de Kiki, dont les sentiment envers notre héroïne se sont mus en tout autre chose au fil du temps sans qu'elle puisse l'avouer par peur de briser quelque chose, et qui jusque-là n'avait jamais accordé d'importance particulière à la danse qu'elle pratique. Au fil de ses remises en cause, de ses introspections, de ses prises de conscience, et de ses interactions avec Mona, elle aussi semble évoluer, y compris dans son rapport à la danse et dans ce qu'elle aimerait transmettre à travers celle-ci.

Plus encore que la danse en elle-même, et alors même que le premier test défile déjà, ce sont alors les évolutions de ces jeunes filles à travers leur art qui nous happent le plus. Entre une Kiki qui a trop longtemps contenu ses rêves à cause de sa grande taille, une Michiru qui se renferme trop quand elle danse par crainte d'être encore et toujours qualifiée de mignonne et d'adorable, et une Shion qui commence à trouver dans la danse un vecteur d'expression, il y a du plaisir et de la bienveillance à observer ces adolescentes qui apprennent peu à peu à laisser leurs émotions les guider et à se parler librement. D'autant plus quand tout ceci est accompagné par les débuts de prises de conscience plus sentimentales et bien amenées...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction