Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 27 Décembre 2021
Prise de pitié pour les enfants de l'orphelinat qui vivent toujours plus dans la pauvreté car le bâtiment ne reçoit plus de subventions de la ville, Yuna a eu une idée pour leur permettre de vivre dans des conditions plus décentes: d'un côté elle a pour projet de bâtir un nouvel édifice pour remplacer le vieil orphelinat délabré, et de l'autre elle entreprend d'installer juste à côté un élevage de cotcots afin de vendre les oeufs et, surtout, de rémunérer les enfants orphelins pour s'occuper des volatiles !
Tout le début de ce quatrième volume présente alors la façon dont Yuna tâche de mettre en place son projet, où elle doit penser à tout: construire des murs pour accueillir les cotcots sauvages capturées bien sûr, mais aussi voir si les orphelins sont intéressés par cette perspective qui leur permettrait de mieux vivre tout en se débarrassant du sentiment d'être un poids inutile, embaucher une personne de confiance pour gérer tout ce qui est de l'ordre de la comptabilité, veiller à ne pas attirer la concurrence en en faisant trop, régler différents détails avec Mylène à la Guilde du commerce, mettre en place le système des salaires... Tout est vite vu mais est suffisamment bien abordé, y compris dans une décision de notre héroïne: s'arranger pour que ses oeufs ne soient pas vendus à la maison Faucherose, par vengeance envers le seigneur Cliff qui a coupé les subventions de l'orphelinat ! Yuna prouve ainsi, une nouvelle fois, ses convictions, sa force de caractère... mais il va de soi que le seigneur de Crimonia ne va pas en rester là, et c'est précisément ce qui va constituer l'enjeu de la suite et fin de cet arc.
En effet, dès lors que l'arrêt des subventions se retourne contre Cliff, l'heure est venue de découvrir un peu plus en détails le fond de cet homme jusque-là un peu ambigu, semblant si sympathique et affirmant même beaucoup aimer Yuna, alors même que d'un autre côté il s'est visiblement montré sans pitié envers l'orphelinat... Alors, le seigneur de la ville est-il digne de confiance ou non ? Est-ce bien lui qui a arrêté les subventions, ou y a-t-il anguille sous roche ? Les réponses arriveront vite en tâchant de déjouer les plus grosses ficelles. Et même si cet aspect est très vite vu, on sent bien que ses conséquences pourraient, à terme, devenir plus amples, en voyant possiblement poindre un ennemi haut placé du côté de la capitale...
Et justement, c'est jusqu'à la capitale que Yuna sera amenée à se rendre dans le prochain tome, pour un nouvel arc qui ne fait que débuter dans la dernière partie du présent volume, mais qui se fait déjà attachant grâce aux deux jeunes filles voyageant avec notre héroïne, deux têtes que l'on connaît déjà bien et que l'on prend plutôt plaisir à voir se lier d'amitié au-delà de leur grosse différence de statut social, le tout sous l'oeil bienveillant de l'ourse. Et avant ça, le mangaka Sergei n'oublie évidemment pas la question de la construction du nouvel orphelinat, certes très vite vue là aussi, mais dotée de quelques premiers moments de vie rassérénants grâce à la joie des jeunes pensionnaires.
Et ce qu'il faut aussi retenir de tout ceci, c'est, une nouvelle fois, que notre héroïne, qui était si solitaire dans sa précédente vie, s'acclimate décidément bien à cet autre monde où, à force de montrer son altruisme, elle se fait tout naturellement beaucoup aimer des autres.
La principale limite reste vraiment le fait que pas mal de choses restent un peu vite vues, mais dans l'ensemble Kuma Kuma Kuma Bear reste un isekai facilement séduisant, en particulier pour sa tonalité qui reste souvent assez feel good. Reste à voir si cela durera avec le nouvel arc qui débute !
Tout le début de ce quatrième volume présente alors la façon dont Yuna tâche de mettre en place son projet, où elle doit penser à tout: construire des murs pour accueillir les cotcots sauvages capturées bien sûr, mais aussi voir si les orphelins sont intéressés par cette perspective qui leur permettrait de mieux vivre tout en se débarrassant du sentiment d'être un poids inutile, embaucher une personne de confiance pour gérer tout ce qui est de l'ordre de la comptabilité, veiller à ne pas attirer la concurrence en en faisant trop, régler différents détails avec Mylène à la Guilde du commerce, mettre en place le système des salaires... Tout est vite vu mais est suffisamment bien abordé, y compris dans une décision de notre héroïne: s'arranger pour que ses oeufs ne soient pas vendus à la maison Faucherose, par vengeance envers le seigneur Cliff qui a coupé les subventions de l'orphelinat ! Yuna prouve ainsi, une nouvelle fois, ses convictions, sa force de caractère... mais il va de soi que le seigneur de Crimonia ne va pas en rester là, et c'est précisément ce qui va constituer l'enjeu de la suite et fin de cet arc.
En effet, dès lors que l'arrêt des subventions se retourne contre Cliff, l'heure est venue de découvrir un peu plus en détails le fond de cet homme jusque-là un peu ambigu, semblant si sympathique et affirmant même beaucoup aimer Yuna, alors même que d'un autre côté il s'est visiblement montré sans pitié envers l'orphelinat... Alors, le seigneur de la ville est-il digne de confiance ou non ? Est-ce bien lui qui a arrêté les subventions, ou y a-t-il anguille sous roche ? Les réponses arriveront vite en tâchant de déjouer les plus grosses ficelles. Et même si cet aspect est très vite vu, on sent bien que ses conséquences pourraient, à terme, devenir plus amples, en voyant possiblement poindre un ennemi haut placé du côté de la capitale...
Et justement, c'est jusqu'à la capitale que Yuna sera amenée à se rendre dans le prochain tome, pour un nouvel arc qui ne fait que débuter dans la dernière partie du présent volume, mais qui se fait déjà attachant grâce aux deux jeunes filles voyageant avec notre héroïne, deux têtes que l'on connaît déjà bien et que l'on prend plutôt plaisir à voir se lier d'amitié au-delà de leur grosse différence de statut social, le tout sous l'oeil bienveillant de l'ourse. Et avant ça, le mangaka Sergei n'oublie évidemment pas la question de la construction du nouvel orphelinat, certes très vite vue là aussi, mais dotée de quelques premiers moments de vie rassérénants grâce à la joie des jeunes pensionnaires.
Et ce qu'il faut aussi retenir de tout ceci, c'est, une nouvelle fois, que notre héroïne, qui était si solitaire dans sa précédente vie, s'acclimate décidément bien à cet autre monde où, à force de montrer son altruisme, elle se fait tout naturellement beaucoup aimer des autres.
La principale limite reste vraiment le fait que pas mal de choses restent un peu vite vues, mais dans l'ensemble Kuma Kuma Kuma Bear reste un isekai facilement séduisant, en particulier pour sa tonalité qui reste souvent assez feel good. Reste à voir si cela durera avec le nouvel arc qui débute !
19/04/2024 