Konosuba - Sois Béni Monde Merveilleux Vol.2 - Actualité manga
Konosuba - Sois Béni Monde Merveilleux Vol.2 - Manga

Konosuba - Sois Béni Monde Merveilleux Vol.2 : Critiques

Kono Subarashii Sekai ni Shukufuku wo!

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 28 Juillet 2020

Réincarné dans un autre monde aux forts accents de RPG fantasy, Kazuma aurait pu être aux anges en tant que fan de jeux vidéo, d'autant plus que les trois partenaires d'aventure qu'il s'est déjà faites sont de jolies filles... Mais entre Aqua la déesse de l'eau bonne à rien et un peu profiteuse, Megumin la lolita dont la magie d'explosion est si forte qu'elle devient souvent inutile car trop dangereuse, et Darkness la femme-chevalier toujours prête à se mettre dans de sales situations pour satisfaire ses perversions masochistes,, le jeune garçon a vite compris qu'il a plutôt affaire à une belle bande de bras cassés... qui plus est, dans un monde souvent plus absurde et grotesque qu'autre chose !

Après un premier volume classique mais plutôt efficace, ce deuxième tome de Konosuba continue alors dans la même veine, en premier lieu avec quelques petits arcs rapides d'un ou deux chapitres. Les premières quêtes de nos héros sont plutôt simples voire simplistes: purifier un lac infesté de Brutalligators, récolter des pousses de bambou récalcitrantes, aller tuer des esprits des neiges inoffensifs... Les choses restent concrètement très simples, et peut-être regrettera-t-on un peu que le mangaka ne montre pas plus d'imagination dans les quelques designs de créatures (même si les esprits des neiges ont de bonne frimousses), car sur ce point-là le délire aurait pu aller plus loin. Néanmoins, le déroulement souvent rapide de ces très petits arcs s'avère efficace dans la mesure où il joue suffisamment bien sur le côté un peu grotesque/loufoque de certaines situations, et où les particularités de chacune des trois compagnes de Kazuma sont suffisamment bien exploitées, même si elles en reviennent régulièrement un peu aux même choses (l'incompétence d'une Aqua malmenée, le côté bourrin de Megumin avec sa magie, les petits élans maso de Darkness).

En somme, c'est souvent rigolo, mais le récit aura forcément besoin de s'enrichir un peu plus par la suite pour ne pas trop tourner en rond sur les mêmes gags... Et de ce côté-là, fort heureusement quelques petites choses laissent déjà présager quelques petits développements ! On pense à l'entrée en scène de Kyôya Mitsurugi, fier et noble Sword Master de niveau 37, qui prend Kazuma en grippe et veut récupérer Aqua dans son équipe, et qui se révèle surtout être un fils à papa un peu pervers et aimant être entouré de filles, ce qui casse déjà un peu l'image qu'il aurait pu avoir en tant qu'aventurier expérimenté. Il y a ensuite le plus long arc du volume autour du combat contre un premier général du roi démon, Beldian, un Dullahan agressif... mais eut-être un peu (beaucoup) à cause de Megumin ! On s'amuse assez de voir ce que la maison du malheureux subit à cause des entraînements de la lolita magicienne, tout comme on se plaît à voir ses facettes les plus grotesques exploitant évidemment, entre autres, son statut de dullahan. Sans oublier l'issue du combat où Aqua "brille" (enfin, pas forcément) en montrant enfin mieux ses capacités liées à l'eau ! Enfin, la toute fin du tome, concernant les esprits des neiges, est sympathique pour ce qu'elle montre de l'état d'esprit de notre héros: il a beau avoir trois bras cassés en guise de compagnes d'aventure, il semble s'être déjà assez attaché à elles pour vouloir continuer ses péripéties avec elles.

En somme, même si le déroulement des choses côté scénario reste pour l'instant on ne peut plus classique voire basique, Konosuba, pour l'instant c'est rigolo, grâce au côté un peu grotesque de ce monde et, surtout, à une palette de personnages suffisamment bien exploités pour faire sourire. A présent, on espère que l'histoire saura s'enrichir un peu plus pour que l'humour ne devienne pas répétitif !

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs