Kongoh Bancho Vol.8 : Critiques

Le projet des 23 arrondissements, qui était jusque là au centre de l’intrigue, s’effondre et laisse sa place à un autre projet, mené par le frère de notre héros, qui sera lui d’une toute autre envergure ! Et, avec lui, c’est tout une ribambelle de nouveaux adversaires qui attendent Kongoh et les banchos qui se sont ralliés à lui. Et voila notre groupe embarqué dans une course contre la montre pour stopper les plans de l’ainé des Kongoh !

Alors que jusqu’il y a peu on pensait que la série allait se contenter de suivre la trame scénaristique mise en place dès le départ sans trop faire de vagues, l’opus précédent et surtout celui-ci viennent complètement chambouler cette idée pour démultiplier les enjeux ! La chose est séduisante et la réalisation l’est tout autant même si, fondamentalement, on continue à enchainer les affrontements contre des adversaires plus ou moins efficaces comme auparavant. Une chose est cependant sûre et certaine, Nakaba Suzuki n’a peur de rien et les banchos qu’il met en scène sont plus étonnants que jamais, jouant aussi bien dans les références que dans l’originalité et la démesure ! Et c’est d’ailleurs exactement ce que l’on attend de la série. Celle-ci redouble par ailleurs d’intensité et les moments de répits seront rares, c’est le moins que l’on puisse dire, mais ce n’est pas un mal pour autant, que du contraire.

A côté de ça, on notera également que l’auteur n’hésitera une fois encore pas à délaisser quelque peu son héros phare pour se focaliser sur les personnages qui l’accompagne. Dans le cas présent, on pense par exemple à Nenbutsu Bancho. Il ne sera cependant pas le seul à être mis en avant et il est décidément fort appréciable de constater que la série peut se permettre de se reposer sur tout un panel de personnages pour maintenir notre intérêt plutôt que de tout miser sur une seule et unique figure de proue. Et, pour compléter un tableau qui frôle déjà avec l’excellence, n’oublions pas non plus les habituels moments plus légers qui viennent agrémenter l’ensemble d’une touche d’humour toujours aussi bien sentie tout en sachant se faire discrète lorsque la situation l’impose.

Ce huitième opus s’ouvre ainsi sur quelques révélations fracassantes et poursuit avec des affrontements forts plaisants mettant en scène chaque protagoniste à tour de rôle. Bref, tous les ingrédients faisant le sel de la série sont présents et l’on ne peut, dès lors, que se retrouver face à du tout bon Kongoh Bancho !

Shaedhen