Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 20 Septembre 2012
Ce septième opus s'ouvre sur la fin de l'arc consacré à Machine Bancho. Si la conclusion se montrera à la hauteur de l'évènement et digne d'intérêt, elle s'annonce surtout comme bienvenue puisque signe d'un passage désormais nécessaire à autre chose. Et, histoire de se changer les idées, Nakaba Suzuki nous invite à suivre Kongoh à la recherche d'un cadeau pour une fille qui n'est autre qu'une "idol"... Akira serait-il tombé sous le charme de la demoiselle ?
Si l'on pourrait croire à un tome orienté davantage rire et détente, chose qui aurait pu paraitre logique après un tel affrontement, il n'en sera en fait rien puisque ce volume marque un tournant majeur dans l'intrigue de la série qui effectue un virage pour le moins inattendu. Et la chose, surprenante au premier abord, s'avère finalement une excellente idée tout en venant confirmer que l'auteur jongle avec les codes du shonen old school d'excellente manière et en évitant toujours de tomber dans l'ennui. Au contraire, le rythme sera soutenu de bout en bout et, ce, que l'on soit face aux pitreries de l'un ou en plein flash back relatant l'enfance de notre héros. Celui-ci sera d'ailleurs l'autre bonne idée de cet opus, même s'il tend également à laisser transparaitre les petits manques de la série lorsqu'il s'agit de jouer dans l'émotion pure.
Ceci dit, en dehors de ça, la formule fonctionne toujours aussi bien et Suzuki continue de nous offrir une diversité sans cesse renouvelée tout en se plaisant à intégrer un nombre faramineux de nouveaux venus à son histoire. Peut-être même un peu trop, à vrai dire, et cela nuit d'une certaine manière à la fin du tome qui n'en demeure pas moins terriblement alléchante. Et ce qui reste tout aussi alléchant, c'est aussi et surtout le trait de l'auteur qui nous gratifie, mis à part certains personnages au look un poil douteux, encore et toujours de quelques superbes planches tout en conservant son style démesuré qui lui sied si bien.
Kongoh Bancho ralentit quelques instants arrivé à la fin d'une longue chevauchée pour repartir de plus belle quelques chapitres plus loin. Voila comment on pourrait résumer ce volume qui pourra dérouter quelque peu mais qui convaincra une fois la dernière page tournée !