Kobato Vol.6 - Actualité manga
Kobato Vol.6 - Manga

Kobato Vol.6 : Critiques

Kobato

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 06 Avril 2012

Toujours désireuse d'aider son prochain, Kobato, malgré l'interdiction de Fujimoto, part à la rencontre d'Okiura, pour tenter de comprendre pourquoi celui-ci s'acharne sur la crèche de Mme Sayaka. Mais alors qu'elle reçoit un coup de main de l'ange qui sommeille en elle, tout ne va pas forcément se passer comme prévu, et Kobato comprend que si elle souhaite faire le bonheur de celui qu'elle aime, Fujimoto, elle devra d'abord assurer le bonheur d'Okiura, puis de Sayaka, quitte à renoncer à son propre voeu et à disparaître...

Au vu des différentes pistes proposées par les Clamp et tout juste exploitées dans les précédents volumes, inutile de dire que l'on attendait avec crainte ce sixième tome de Kobato, qui marque déjà la fin de la série. Les craintes se confirment-elles ? Oui et non.

Oui, car ici, on retrouve ce que l'on pourrait appeler le "Syndrome Clamp" : on enchaîne révélation sur révélation sous la forme d'un gros pavé mal amené, avant de conclure à l'arrache. C'est bel et bien ce sentiment qui domine ici. Certes, les Clamp nous sortent en quelques pages tout ce qu'on attendait de savoir sur les motivations d'Okiura et sur ses véritables sentiments pour Sayaka, mais le problème reste cette manie de "vomir" le tout par hectolitres, sans spécialement chercher à bien amener la chose. Ainsi, on reste un peu circonspect en voyant Sayaka, certes influencée par Kobato, percer tranquillement à jour toute la vérité sur son mari... Vive la facilité.
L'autre problème vient du rôle de certains personnages, comme Iorogi, Ginsei et l'ours. Ceux-ci ne sont pas oubliés, mais leur rôle est finalement réduit à peu de chose, en dehors du dernier chapitre.

Justement, parlons-en, du dernier chapitre.
Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître des qualités à ce dernier tome, qui, notamment, prend le temps d'instaurer une véritable ambiance douce-amère, mélancolique, autour des problèmes d'Okiura et Sayaka, de la relation entre Fujimoto et Kobato, et, surtout, de la possible mort de notre héroïne. Le ton adopté est convaincant, même si le tout a rapidement tendance à s'enfoncer dans une mièvrerie sans limites qui risque fort de ne plaire qu'aux petites filles et aux personnes adorant tout ce qui est fleur bleue. Et puis surtout, chose rare avec les Clamp, on a droit à une vraie fin, c'est déjà pas mal...
Pourtant, le dernier chapitre se fait un plaisir d'annihiler toute l'ambiance instaurée auparavant. Alors que l'avant-dernier chapitre aurait presque pu faire office de conclusion, les Clamp nous offrent vingt dernières pages enchaînant toutes les facilités possibles et imaginables, dans le seul but d'aboutir à tout prix sur une conclusion plus heureuse et, surtout, plus dégoulinante de guimauve que jamais.

En somme, on trouve dans ce dernier tome ce que l'on craignait : une fin qui existe bel et bien, et qui raviva quiconque adore le gnangnan, mais qui s'avère malheureusement précipitée et ultra-facile. A réserver aux fans du genre pas trop regardants sur la qualité narrative, et uniquement à eux.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs