Kings of Shogi Vol.7 - Actualité manga

Kings of Shogi Vol.7 : Critiques

Shion no Ou

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 19 Septembre 2012

Dans les demi-finales, Shion est opposée à l'énigmatique et inquiétant Satoru Hani, organisateur du tournoi et frère du Meijin. Le match est tendu, chacun ayant de bonnes raisons de vouloir gagner. Le duel ne fait que commencer, et pourrait bien réveiller des douleurs passées...

Kings of Shôgi avance, mais la recette ne change pas : au fil de rencontres auxquelles on ne comprend pas grand chose à cause d'un aspect didactique absent, mais qui tiennent malgré tout un minimum en haleine grâce à des dialogues maintenant le rythme, les personnalités se dévoilent, et ici, il sera de nouveau question de Satoru, bien décidé à lever le voile sur la mort de sa chère et tendre, quitte à attirer les soupçons sur sa propre personne. Le problème, c'est que le focus sur Satoru revient ici sur des choses que l'on a déjà comprises. La sensation de lassitude se fait alors sentir, d'autant que la suite a bien du mal à nous garder pleinement éveillés, puisqu'une nouvelle fois, il ne s'y passe pas grand chose : en attendant la finale du tournoi, le focus est fait sur l'enquête, qui avance à son rythme, au détour de grosses ficelles un peu mal fichues. Ainsi, difficile de s'intéresser aux suspicions de la police sur Satoru alors que le lecteur sait déjà qu'il n'est pas le coupable. De même, pourquoi avoir attendu 8 ans avant d'analyser ces satanées photos ? Et surtout, pourquoi, malgré les avancées de certains personnages sur le chemin de la vérité, a-t-on encore et toujours l'impression que l'enquête piétine ?

Reste que ce que l'on se demande surtout, c'est comment les auteurs parviennent encore, après 7 tomes, à nous donner envie de connaître la suite et fin de la série ? Car oui, malgré des faiblesses évidentes, malgré l'aspect bancal et peu développé du côté thriller autant que du côté shôgi, on continue de prendre un certain plaisir à la lecture. Est-ce grâce au côté tranche de vie rendant les personnages assez attachants ? Aux dessins agréables de Jirô Andô ? A la narration suffisamment fluide ? A tout ceci à la fois ? Quoi qu'il en soit, l'ensemble reste toujours aussi mal équilibré et peu développé, et pourtant, la lecture n'est pas déplaisante, et on attend le fin mot de l'histoire avec le huitième et dernier volume.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction