Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 20 Décembre 2019
Exténués, Shin et une armée de rescapés atteignent la ville de Sai, dernier rempart avant la Capitale que souhaite envahir Riboku, tandis que la bataille de la coalition continue à la porte de Kankoku. A sa grande surprise, Shin se retrouve nez à nez avec Ei Sei, venu en compagnie de Shôbunkun et de renforts pour intercepter le groupe de Riboku. Seulement, les hommes de Qin ne sont pas assez nombreux pour tenir tête à l'armée de l'ennemie, riche de 30 000 soldats. Ei Sei a alors un plan...
L'arc de la coalition de Kingdom demeure riche et passionnant, et constitue sans doute la partie de la série la plus intense à l'heure actuelle. C'est aussi l'arc le plus long pour le moment, ce qui aurait pu se traduire par une redondance, mais c'est sans compter le génie de Yasuhisa Hara qui parvient une nouvelle fois à redynamiser son récit pour apporter à cette grande guerre une optique totalement nouvelle.
Alors, son on apprécie la mise en avant d'Ei Sei qui prend part au combat comme tout roi de renom devrait le faire, c'est toute la perspective offerte par ce tome qui fait office de nouveauté. Dans une telle impasse, Qin ne peut compter uniquement sur ses soldats, et doit faire appel à tout individu capable de magner une arme. Si on comparait Kingdom aux grandes œuvres de médiévale-fantasy, alors le tome actuel serait proche de l'intrigue du Gouffre de Helm du Seigneur des Anneaux, sur certains points. L'idée est astucieuse mais aussi passionnante, permettant au récit d'apporter une nouvelle vision de l'héroïsme de guerre. Non sans émotion car la manœuvre est au finale tragique, et ce sont aussi bien des soldats que de simples civils qui perdront désormais la vie dans la bataille, même si l'auteur ne va pas jusqu'à montrer des femmes et des enfants éventrés par les épées ennemies.
Un tome brillant par sa vision différente de la guerre, donc, mais qui appuie toujours la dimension tactique du conflit. Le fourbe Riboku ne manque pas d'idées pour tenter de mettre Qin au pied du mur, aussi les rebondissements sont récurrents, notamment vers la fin d'opus qui signe une nouvelle phase très délicate pour les forces de la ville de Sai. L'intensité de l'arc ne faiblit donc pas, en aucun cas, et on jongle toujours entre des lueurs d'espoir et de désespoir qui rendent l'issue de la guerre plus qu'incertaine.
Et face à des enjeux aussi importants, on apprécie l'arrivée sur le front de personnages d'habitude plus en retrait. Ei Sei d'une part, mais aussi d'autre figures qui se sentent particulièrement concernées par l'état actuel du front. Cela pourrait même avoir des répercussions sur le dimension politique de la série, peut-être une fois l'arc terminée, l'auteur préparant bien le terrain à ce niveau là...
Si l'arc de la coalition s'étend encore un peu, il n'est jamais ronflant. Avec un 31e tome qui fait évoluer le conflit sur un front différent, la partie actuelle de Kingdom demeure toujours aussi intense, puissance et passionnante. Encore une fois, difficile de ne pas se jeter sur le tome suivant, à peine celui-ci terminé.
L'arc de la coalition de Kingdom demeure riche et passionnant, et constitue sans doute la partie de la série la plus intense à l'heure actuelle. C'est aussi l'arc le plus long pour le moment, ce qui aurait pu se traduire par une redondance, mais c'est sans compter le génie de Yasuhisa Hara qui parvient une nouvelle fois à redynamiser son récit pour apporter à cette grande guerre une optique totalement nouvelle.
Alors, son on apprécie la mise en avant d'Ei Sei qui prend part au combat comme tout roi de renom devrait le faire, c'est toute la perspective offerte par ce tome qui fait office de nouveauté. Dans une telle impasse, Qin ne peut compter uniquement sur ses soldats, et doit faire appel à tout individu capable de magner une arme. Si on comparait Kingdom aux grandes œuvres de médiévale-fantasy, alors le tome actuel serait proche de l'intrigue du Gouffre de Helm du Seigneur des Anneaux, sur certains points. L'idée est astucieuse mais aussi passionnante, permettant au récit d'apporter une nouvelle vision de l'héroïsme de guerre. Non sans émotion car la manœuvre est au finale tragique, et ce sont aussi bien des soldats que de simples civils qui perdront désormais la vie dans la bataille, même si l'auteur ne va pas jusqu'à montrer des femmes et des enfants éventrés par les épées ennemies.
Un tome brillant par sa vision différente de la guerre, donc, mais qui appuie toujours la dimension tactique du conflit. Le fourbe Riboku ne manque pas d'idées pour tenter de mettre Qin au pied du mur, aussi les rebondissements sont récurrents, notamment vers la fin d'opus qui signe une nouvelle phase très délicate pour les forces de la ville de Sai. L'intensité de l'arc ne faiblit donc pas, en aucun cas, et on jongle toujours entre des lueurs d'espoir et de désespoir qui rendent l'issue de la guerre plus qu'incertaine.
Et face à des enjeux aussi importants, on apprécie l'arrivée sur le front de personnages d'habitude plus en retrait. Ei Sei d'une part, mais aussi d'autre figures qui se sentent particulièrement concernées par l'état actuel du front. Cela pourrait même avoir des répercussions sur le dimension politique de la série, peut-être une fois l'arc terminée, l'auteur préparant bien le terrain à ce niveau là...
Si l'arc de la coalition s'étend encore un peu, il n'est jamais ronflant. Avec un 31e tome qui fait évoluer le conflit sur un front différent, la partie actuelle de Kingdom demeure toujours aussi intense, puissance et passionnante. Encore une fois, difficile de ne pas se jeter sur le tome suivant, à peine celui-ci terminé.