King of bandit Jing Vol.7 - Actualité manga

King of bandit Jing Vol.7 : Critiques

Oudorobou Jing!

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 20 Septembre 2010

C’est par des pages en couleurs somptueuses que le lecteur est invité à pénétrer dans la ville féérique de Pompier, ville multi-chromatique, afin de marquer dignement la dernière aventure de la première saison de King of Bandit Jing. En cherchant à s’emparer du mystérieux oiseau de paradis, créature rassemblant toutes les couleurs de la création, Kir découvrira également Fino, une jeune fille vendue aux enchères ! Son sang de piaf séducteur ne faisant qu’un tour, il volera au secours de la belle, avec bien sur l’aide de notre héros. Mais leur surprise sera de taille, lorsqu’ils découvriront que Fino est une œuvre d’art vivante, sa peau peinte par son père, le célèbre Vin Kogh !

King of Bandit Jing a toujours été, au fil de ses sept volumes, une œuvre très artistique, et Yuichi Kumakura met ici un point d’honneur sur cet aspect en offrant une histoire ancrée dans la thématique des couleurs et de la peinture. Pourtant, la trame de cette aventure est moins propice aux délires habituels, et se révèle assez linéaire. La libération de Fino conduit très rapidement à la quête de son père, et de son chef-d’œuvre inconnu. Seuls les méchants de l’histoire ont des motivations assez mal retranscrites, et ne font au final qu’office de décor. On retrouve tout de même une action assez confuse, des problèmes survenant de nulle part et un héros qui s’en sort toujours trop facilement.

L’aventure se focalise également sur Kir, l’oiseau de compagnie de notre héros, qui découvre ici un(e) de ses semblables en la présence de l’oiseau de paradis, pour qui l’auteur aurait pu trouver un nom ! Le corbeau prend un rôle plus important que d’habitude avec quelques interventions bien senties, mais on ne ressentira pas non plus une réelle évolution de son caractère, ni de celui des autres protagonistes….

Ce tome clôt ainsi la série comme elle avait démarré, sans offrir de véritable fin mais seulement une énième aventure indépendante de nos héros. Elle ne s’en révèle pas plus frustrante, tant le lecteur aura perdu espoir depuis longtemps d’une vraie progression scénaristique. La seconde saison de la série pourrait peut-être apporter des éléments de réponse… mais ses chances de publication françaises sont proches du néant. On quitte donc sans regret le roi des voleurs et son acolyte aviaire, dont le passage ne marquera pas les esprits…


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
13 20
Note de la rédaction