King of Ants Vol.15 - Manga

King of Ants Vol.15 : Critiques

Ari no Ou

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 06 Septembre 2023

Pour faire le fier auprès de Fumin, mais aussi afin de provoquer Shiro, Hideyoshi, le chanteur des "Pandas roses de l'anarchie", à organisé le kidnapping de Miharu et de Makurada, et la réaction ne se fait pas attendre: nos héros sont sur le qui-vive, avec en première ligne un improbable duo formé par Sakamizu et Chikano ! Alors qu'ils sont censés travailler pour deux camps ennemis, les intérêts communs les poussent à unir leurs forces, pour un résultat rapide mais assez réjouissant, notamment parce que notre cher Sakamizu, même sans pouvoir utiliser ses mains, ne lâche rien, en prenant toujours exemple sur ce que ferait son mentor Neko. Miharu, de son côté, fait à nouveau parle sa naïveté si communicative, dès lors qu'elle défend ardemment les qualités de celle qui a provoqué son enlèvement, au point de peut-être la faire changer... Et quand Shiro entre en scène à son tour, c'est évidemment le clou du spectacle dans ce petit conflit, à la fois pour la puissance survitaminé que montre une nouvelle fois notre anti-héros, et pour le côté un peu décalé au vu de sa dégaine de mascotte féline !

On peut ainsi affirmer sans souci qu'avec son honnête utilisation de plusieurs personnages et son action à la fois excessive et régressive, cette phase pour contre le plan de Hideyoshi est dans la veine typique de King of Ants, et cela même si les choses défilent un peu trop vite, ces enjeux étant finalement assez vite réglés. néanmoins, l'essentiel se tourne déjà ailleurs dans la suite de ce tome, puisque, après l'action, l'heure à aux prémisses de certains enjeux un peu plus amples, que les auteurs prennent soin d'assez bien amener. On pense au petit focus sur les desseins de Hideyoshi, mais il y a surtout les quelques éléments plus politiques qui commencent à prendre pus d'ampleur, entre la présentation de Sachio Haijima le premier ministre du Japon, le cas de Goodman le nouvel ambassadeur des Etats-Unis au Japon, ses possibles ambitions vis-à-vis de Shizuru, ou encore le besoin que va avoir Ryûtarô, face à tout ça, réaffirmer qui est le roi du pays. Sans oublier les dernières pages, suffisamment intrigantes.

King of Ants suit, alors, bien son cours. Même si les auteurs donnent parfois l'impression de rallonger la sauce et de prendre quelques détours pour toujours mieux nous faire miroiter un festival musical que l'on attend désormais depuis longtemps, le fait est que l'on ne s'ennuie jamais à la lecture, grâce aux différents enjeux à différentes échelles et à la tonalité excessive propre à cette série.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs