Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 27 Mars 2012
Venant de faire une fugue suite à une brouille avec ses parents, Madoka décide de demander l'hébergement à Kyosuke. Ce soir-là, ce dernier est justement seul à la maison. Même si la nuit pourrait être propice à une certaine promiscuité, le jeune homme décide cependant de rester sage. Pourtant, au beau milieu de la nuit, c'est bien Madoka qui vient le réveiller pour trouver un peu de réconfort...
Alors que Kyosuke et Madoka font leurs premiers pas de leur vie de lycéens, Kimagure Orange Road arrive à une certaine maturité, se traduisant par des situations toujours plus charmantes et sensuelles... Rassurez-vous, Kyosuke reste Kyosuke, avec son indécision chronique, mais n'est-ce pas aussi pour ça qu'on l'aime ? En revanche, on s'étonnera de voir Madoka prendre les devants à certaines reprises, comme lors de ce rapprochement nocturne empli de suavité. Pour la demoiselle, se montrer entreprenante est aussi une manière de masquer ses peines, et l'on s'étonnera de la justesse entre les deux personnages, pour ce moment très fort de la série.
Mais, bien sur, le manga conserve sa légèreté avec de nombreux chapitres humoristiques, oscillant entre le sympathique et le désuet. Entre jeux tendancieux entre étudiants, et quelques friponneries de Kyosuke sous l'emprise d'un mauvais sort, ce tome est décidément très volubile ! On retrouvera bien sur les facéties du petit Kazuya, aux histoires sentimentales qui n'ont rien à envier à son cousin. Mais aussi, soulignons l'arrivée d'une autre membre de la famille de Kyosuke, la pétillante Akane qui apportera un souffle de nouveauté à l'ensemble, tant par ses pouvoirs que par son tempérament. Mais aussi, la fin du volume nous amène vers une thématique inédite dans la série, dont on attend de connaitre le traitement par Izumi Matsumoto...
Sans jamais tomber dans la vulgarité, l'auteur continue de parler aux cœurs des lecteurs adolescents avec des rapprochements physiques de plus en plus concrets, quitte à faire passer son héros pour un pervers de temps à autre... La redondance est toujours de mise, mais est-on vraiment pressé d'en finir, quand l'histoire et si bien racontée ?