Kerberos in the Silver Rain Vol.2 : Critiques

Leur mission achevée, les membres de l’équipe Kerberos retrouvent leur vie banale et Sakuya fait les frais de ses déboires scolaires. Mais pas le temps de se reposer car une nouvelle tâche attend les soldats d’élite. Le psy étant convoité par de nombreux ravisseurs, il est temps de déplacer le stock d’énergie vers une destination cachée et pour cela, quoi de mieux que d’utiliser une croisière anodine ?
Kerberos continue son bonhomme de chemin dans ce second tome qui propose toujours un divertissement de bonne facture. Il est difficile de s’ennuyer durant notre lecteur tant le récit est rythmé et peu avare en évènements.

Ce que l’on remarque, c’est que les auteurs ne prennent pas leur temps et étoffent l’univers de la série. Petit à petit, on comprend un peu ce qu’est le psy et la raison poussant les trois mercenaires à agir pour la fondation Izanagi. Et leur curiosité pourrait bien nous permettre d’en apprendre plus dès les prochains tomes sur l’existence du psy.

Mais ne nous voilons pas la face. Si on lit et apprécions Kerberos in the silver rain, ce n’est pas tant pour son scénario, qui reste encore assez flou, mais bien pour son cocktail bien dosé d’action et de séquences sexy. Comme en atteste le début du volume, Kerberos n’épargne jamais la jolie Sakura lorsqu’il s’agit de la mettre dans des postures qui sont en avantage, et ce n’est pas le dessin maîtrisé de Berry Star qui nous dissuadera d’apprécier ces scènes.
Et plus que le côté sexy de l’œuvre, c’est évidemment son aspect bourrin qui séduit. Ce deuxième opus est riche en action et nous offre cette fois une longue séquence d’adrénaline sur le paquebot amenant le psy à destination. Au programme, un mercenaire ennemi aux compétences physiques hors du commun et une énorme bêbête tentacule aux multiples têtes qui dévore chaque passager et détruit tout sur son passage. La série ne se prive pas de surenchère et nous offre ainsi des scènes d’action explosive et graphiquement superbes. Nous sommes dans la démesure la plus totale mais celle-ci est assumée, Kerberos ne cherchant qu’à nous faire passer un bon moment. Et si la lisibilité de certaines cases est difficile, le talent graphique de Berry Star est tel qu’on contemple certaines planches avec plaisir !

En fin de volume, retour à la tranquillité mais les auteurs semblent prêts à faire grandement avancer l’intrigue. Notre intérêt de lecteur est donc capté, mais il faudra s’armer de patience pour déguster la suite, le troisième opus venant juste de sortir au Japon.

Au final, Kerberos in the silver rain est un peu comme le film d’action du dimanche, diffusé au beau milieu d’après-midi sur la TNT. Entre action explosive et séquences plus sexy, la recette de série B est assumée, mais c’est bien ce qui nous plaît dans ce titre. Gageons toutefois que les auteurs ne tombent pas dans le nanar et semblent nous réserver de bonnes surprises concernant le scénario.