Kenichi - Le disciple ultime Vol.17 : Critiques

Après un combat et un final épiques entre Kenichi et un type-puissant-qui-a-un-vague-lien-avec-son-enfance-et-qui-lui-voue-une-haine-féroce-pour-une-raison-bidon (mais on s'en fout, le combat est classe, point important) et qui concluaient ainsi le premier grand arc, la série repart vers de nouveaux cieux et explore plus en profondeur la face underground des arts martiaux. Kenichi a suffisamment progressé, il est grand temps pour lui d'affronter de nouveaux challenges. Pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques, de nos yeux et de notre imagination.

Le scénario prend de l'ampleur, avec maintenant des enjeux qui risquent bien de mettre bien davantage en avant les maîtres de Ryozampaku, non pas en tant qu'entraîneurs sadiques, mais en tant que combattants à la classe infinie et aux coups dévastateurs. Enfin on trouve des adversaires dignes de ce nom, et pas juste des gamins qui se la pètent (bien qu'ils semblaient avoir un but de plus grande envergure au final). La surenchère augmente, et c'est ça qu'on apprécie dans cette série, parce que c'est totalement assumé, parce que c'est fait avec talent, et parce que c'est vraiment drôle et divertissant. Et reconnaissons-le, pour peu que Sakaki soit de la partie, on ne peut que se taire respectueusement et apprécier.
"Kenichi, le disciple ultime", c'est l'exemple typique du titre à ne pas prendre au sérieux, au risque de passer complètement à côté de son propos. Certes, c'est un titre baston à la Bleach, mais son ton décalé, sa galerie de personnages et la maîtrise entre scènes drôles et scènes de combat (remarquablement immersives) le démarquent grandement des canons du genre, en lui donnant une vraie personnalité. Un des meilleurs titres d'action pour passer du bon temps, et dont la nouvelle direction promet énormément. À confirmer dans les prochains tomes, mais vu le talent de l'auteur jusqu'ici, il n'y a pas trop de soucis à se faire.