Kengan Ashura Vol.13 - Actualité manga
Kengan Ashura Vol.13 - Manga

Kengan Ashura Vol.13 : Critiques L’université Teito

Kengan Ashura

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 28 Juin 2022

Sen Hatsumi, le représentant du groupe Nogi, se confronte au champion de l'immobilier Yoshitake : Takayuki Chiba, un véritable maître dans l'art de singer les styles d'autrui. Sen doit donc faire face à un adversaire aux multiples possibilités, à moins qu'une simple erreur de la part de son opposant lui donne l'avantage... ?


Au treizième volume de la série, nous sommes toujours dans le premier tour du tournoi, longue étape durant laquelle Sandrovich Yabako et Daromeon s'en donnent à cœur joie pour renouveler chaque duel via des styles différents, tout en rendant à chaque fois l'issue incertaine. Alors, quand arrive le tour d'un personnage important comme Sen de combattre, rien ne permet de croire qu'il pourra en sortir vainqueur. Et étonnamment, la conclusion de son duel arrive relativement vite, ce via un dénouement particulièrement logique et sans excès. En terme de style, Kengan Ashura est un titre qui sait aussi nous surprendre à chaque fois.


Dans un second temps, l'opposition entre Hajime Hanafusa et Yôhei Bandoh, d'une violence incroyable, met l'accent sur l'un des aspects de l’œuvre, ses multiples sous-intrigues politiques et économiques. Rien qui ne saurait bousculer l'équilibre de la série, mais une histoire de fond qui met encore un peu plus en avant le caractère clandestin des combats Kengan, un vrai jeu macabre dans lequel les puissants arrivent à leurs fins par le biais de leurs champions.

Mais plus encore que cette histoire de meurtre commandité par le biais de la compétition, c'est toute la violence du duel qui nous régale. Il n'est alors que peu questions de l'honneur de l'art martial, tout résidant dans une surenchère liée au transhumanisme, à travers deux personnages qui se sont suffisamment écartés des limites humaines pour donner lieu à une rencontre indéniablement barbare, et dont l'issue réserve son lot de surprises.


Alors, quand les auteurs poursuivent ce premier tour avec un combats aux dimensions beaucoup plus humaines, il y a forcément de quoi être déstabilisé. Dans l'opposition entre Kaolan Wongsawat et Suekichi Kaneda, il y a de quoi être surpris par les bons sentiments développés par les auteurs qui, après le combat précédent aux airs de massacre, livrent ici une rencontre où le respect et l'honneur sont des composantes fortes. Ceci tout en développant la figure de Kaneda, dont l'entrée en scène remarquée il y a plusieurs volumes ne laissait pas croire à un personnage d'une telle détermination. Il est l'une des figures les plus humaines du récit, et sûrement l'une des plus attachantes, rendant le cliffhanger du tome plus insoutenable que de coutume. Les artistes, bien conscients du potentiel de cette figure, n'ont d'ailleurs pas hésiter à lui dédier le chapitre bonus qui viennent le renforcer au moment le plus propice de l'histoire.


Malgré son schéma routinier, Kengan Ashura demeure une série toujours aussi habile dans sa capacité à se renouveler et à s'accaparer notre adhésion. Si l'ensemble peut sembler classique, on en redemande à chaque fois. Et sachant que nous caressons à peine la moitié de la série, on se réjouit de la belle salve de volumes qu'il nous reste à savourer avant le fin mot de l'histoire.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs