Kengan Ashura Vol.11 - Actualité manga
Kengan Ashura Vol.11 - Manga

Kengan Ashura Vol.11 : Critiques Le village de l’Aube

Kengan Ashura

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 13 Mai 2022

Dans un rêve agité, Ohma revoie son défunt mentor, qui lui dévoile ne pas être à l'origine de tout ce qu'il lui a appris... Quelle est la part de vérité dans ce songe, et qui serait ce mystérieux individu ? En parallèle, le grand tournoi se poursuit, son nouveau match opposant deux guerriers bien différents : D'un côté, Yoroizuka Sawpaing, représentant du Village de l'aube maniant un puissant art-martial, et de l'autre Karo Yoshinari, force de la nature et pêcheur ayant affronté les pires monstres marins à mains nues, représentant les pêcheries Ajiro. Bien que les deux camps soient sous la tutelle de Katsumasa Hayami, leur différend pourrait prendre le pas sur le scénario censé se jouer.


Sans sa grande linéarité (bien que jamais redondante), Kengan Ashura parvient à nous déstabiliser avec le début de son onzième volume. Ohma fait un rêve, celui de son maître aujourd'hui décédé, une confrontation dans les songes du protagoniste violente et qui vient poser quelques questionnements sur l'art que manie le combattant. Alors que la compétition en cours est garnie de sous-intrigues, les auteurs font un focus habile sur l'histoire du héros de la série, prouvant que les enjeux le concernant sont plus grands que prévus.


Pourtant, le cœur de cet opus est bien le combat opposant Sawpaing au colossal pêcheur Yoshinari, affrontement qui n'occupe qu'une moitié du tome mais qui suffit à nous tenir en haleine par sa violence et l'incertitude qui règne jusqu'au dénouement quant à l'issue de la rencontre. Opposer des artistes martiaux à de vraies forces de la nature demeure toujours une excellente idée, et c'est par sa manière de renouveler les techniques, les arts et les modèles de combattants que Kengan Ashura reste un titre toujours prenant, quand bien même le récit propose une linéarité légitime.


Ce combat n'est d'ailleurs pas le seul à composer ce onzième volume. Il y en a un autre, plus surprenant par sa rapidité. Là où la composition des duels proposée par Sandrovich Yabako nous a habitué à certains codes, comme un caractère imprévisible du résultat jusqu'à la toute fin, le lecteur n'a même pas le temps de se poser la question concernant ce deuxième face à face. Un choix qui soulève un autre effet, celle de la toute puissance du gagnant. Aussi long soit ce premier tour, il présente des adversaires aux talents parfois divins, créant chez nous une certaine excitation : L'idée de voir tout ce beau monde se confronter et s'opposer à Ohma qui devra très certainement surpasser ses limites.


Tous ces éléments suffisent à aboutir à un tome tout à fait prenant, qui insiste sur quelques pistes de scénario tout en continuant sa valse des combats brutaux, et dont les dernières pages laissent supposer que certains personnages commencent à passer à l'action. Si on devine assez difficilement où les auteurs veulent nous mener avec ces sous-intrigues jouant dans les multiples complots, on reste captifs à ce qui sera proposé dans les volumes à venir.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs