Ken'en - Comme chien et singe Vol.5 - Actualité manga
Ken'en - Comme chien et singe Vol.5 - Manga

Ken'en - Comme chien et singe Vol.5 : Critiques

Kenen

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 14 Mars 2019

Aux alentours du village de Mitsuke dans la province d'Enshû, la situation semble enfin s'éclaircir un peu et s'apaiser, et une certaine cohabitation semble même enfin possible entre les humains, les dieux et les mononoke, la haine ancestrale de certains s'atténuant petit à petit même si du chemin reste encore à faire pour que tout le monde se fasse confiance ! Entre autres, le mononoke Mashira et la jeune humaine Ume semblent avoir plus que jamais le désir d'entamer une relation de confiance, et les villageois ont même un désir tout à fait inattendu concernant le groupe d'hommes-singes dirigé par le vénérable Hihi.

Plus calme, le début de ce tome aborde donc joliment certains personnages, leurs liens, leur volonté d'apprendre à mieux se connaître et de se faire un peu plus confiance, même s'il reste forcément toujours des craintes et des douleurs personnelles qui ne pourront se résorber qu'avec le temps, notamment du côté de Mashira... Arrive alors une question: dans ce contexte, Hayate a-t-il encore un rôle à jouer auprès de Mashira ? Peut-être bien que oui: le toutou lui avoue qu'il connaît sa mère, et insiste même pour qu'il la rencontre...

Commence alors un voyage vers Nagano qui risque fort de réserver quelques surprises, à commencer par la présence inattendue de deux autres compagnons de route: Gyônen, le samouraï qui aurait autrefois tué toute la famille de Mashira, et sa chienne noire. Au fil du voyage, ces deux-là vont avoir l'occasion de se dévoiler un peu plus, surtout Gyônen via quelques explications avec Mashira. Sa chienne noire, elle, reste pour l'instant plus agressive, mais apporter aussi un peu de piment, surtout vis-à-vis de son semblable Hayate. Les auteurs ont également toujours un don pour bien emballer les choses dans une atmosphère folklorique agréable, et même parfois humoristique, avec par exemple le cas de koppa. Et en toile de fond, l'occasion nous est aussi donnée d'en apprendre un peu plus sur Hayate lui-même, sur son vrai maître, sur sa mère, sur son lien passé avec la mère de Mashira et la promesse qu'il lui a faite... A travers Hayate, on découvre une autre facette de cette mère qui a autrefois été incapable d'accepter la nature de son fils. Et il en résulte une question: quand Mashira la reverra, l'acceptera-t-elle enfin ?

Servi par les dessins toujours aussi séduisants de Hitoshi Ichimura, Ken'en reste donc une très bonne lecture, où le récit avance avance avec application, à son rythme, en sachant toujours séduire dans l'atmosphère folklorique dégagée.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.75 20
Note de la rédaction