Kare first love Vol.7 - Actualité manga

Kare first love Vol.7 : Critiques

Kare First Love

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 28 Mai 2010

Et voilà, au bout de sept tomes, beaucoup de malentendus, de compromis, de disputes et de réconciliations toutes plus sirupeuses les unes que les autres, notre petit couple de Kare first love a enfin trouvé un équilibre qui lui permet d’aller toujours plus loin dans la concrétisation de leurs sentiments. Mais entre la jeune biche effarouchée qui rougit de honte à quelques souvenirs et le prince charmant bardé de stéréotypes qui trouve les mots pour lui dire à quel point il l’aime … Non, ça ne prend plus. Le manga se révèle de plus en plus vide, au-delà de son simple aspect prévisible. Kiriya ne relève plus rien du tout, Karin coule toute tentative d’intérêt à l’histoire, et les problèmes du petit couple nous paraissent très futiles, très détachés d’un quotidien amoureux réel. Ce n’est plus un témoignage d’un premier amour que fait la mangaka, mais un joli petit conte de l’amour parfait, avec juste ce qu’il faut d’embrouilles. Autant dire un moment tout particulièrement insipide, puisque ce qu’on pensait être plus ou moins réaliste -la seule qualité du manga- ne l’est pas tant que ça.

Mais tout bien finir seulement au tome sept, c’est impensable ! Surtout qu’il y a encore plein de clichés non abordés. Comme le coup de l’ex copine de Kiriya, jalouse et particulièrement peste, avec une Karin qui se méfie comme pas deux, malgré tout l’amour que Kiriya est supposé lui porter. Et c’est d’autant plus amusant quand on mêle la photo et un certain gros nase à toute cette histoire. Bref, l’auteur prend toutes les idées qu’il lui reste, les mélange et en fait un magnifique tome sept à la couverture aussi mielleuse que le contenu. Alors que reste-il à défendre dans la série, si ce n’est que sa platitude n’est pas en soi vraiment nuisible. Juste … transparente, inutile et complètement hors propos. Donc on passe assez rapidement sur ce tome, voir sur la série qui se dégrade toujours un peu plus, malgré des débuts supportables.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs