Kamunagara Vol.6 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 07 Mars 2013

Suite au drame nommé "démence urbaine collective", la population est plongée dans le chaos le plus total. Chacun préfère se méfier de l'autre, la peur est partout. C'est dans ce contexte que débarque le père de Kanata, avec lequel la jeune fille avait rompu tout lien depuis longtemps. Très vite, il ne fait aucun doute qu'il n'est pas réapparu par hasard...

C'est un tome plus épais que d'habitude qui nous attend, puisque pour la première fois on dépasse ici les 200 pages. Toutefois, pas plus d'action que d'habitude dans ce tome qui trouve un certain équilibre entre les combats et les avancées de l'histoire. Ou, plutôt qu'"avancées", disons "nouveaux mystères", car alors que l'on pensait avoir désormais toutes les clés en mains pour bien comprendre ce qui se joue, Hajime Yamamura relance son histoire de façon cohérente, montrant également que les choses étaient bien prévue depuis le début.

On commence par l'arrivée du père de Kanata, un homme qui a toujours privilégié son propre intérêt sur celui de ses proches, ce qu'il va encore prouver ici. A moins que...
A vrai dire, le focus sur la relation entre Kanata et son père déçoit légèrement, car elle est somme toute assez vite expédiée, et a avant tout le mérite d'apporter de nouveaux éléments.

C'est plutôt le reste du volume qui ne laisse aucun répit aux lecteurs, qui voient débarquer de nouveaux ennemis qui ne laissent rien présager de bon pour nos héros, et voient se dévoiler un Amano plus énigmatique que jamais, son passé et ses agissements souvent ambigus semant un voile encore opaque quant à ses réelles motivations.

Malgré des éléments abordés un peu à la va-vite (le père de Kanata), tout est clair, l'auteur enrichit constamment sa série de manière limpide pour peu qu'on s'accroche un peu, et Kamunagara intrigue donc toujours autant. Quant à l'action, elle reste toujours servie par un rait dynamique, et un peu desservie par certains personnages qui se ressemblent définitivement trop.




Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction