Kamunagara Vol.5 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 26 Février 2013

Avant tout, faisons un petit topo. A l'époque de l'antique nation du Yamato (ancêtre du Japon), les hommes qui étaient au-dessus du peuples manipulaient ce dernier grâce au hihiirokané, un métal capable de générer de l'énergie à partir des âmes qu'il recueillait. Les esprits défunts de ceux qui étaient persécutés étaient alors emprisonnés dans le Field, un monde né de l'emprisonnement du Magatsuhi (l'amas des âmes des défunts, en quelque sorte) dans le Pilier Céleste, un gigantesque bloc de hihiirokané qui permet tout autant de contrer l'énergie du Magatsuhi que d'utiliser celle-ci.
Le Clan de l'épée et la Brigade des Rites, respectivement armés de miroirs et d'épées en hihiirokané, ont la charge de veiller au bon renouvellement régulier du scellé du Field, sans quoi s'en échappent des esprits revanchards qu'ils doivent combattre. Or, il s'avère que le scellé s'affaiblit de plus en plus depuis quelque temps...

C'est bon, vous avez tout compris ? Il faut dire qu'avec tout ces termes rarement rappelés par l'éditeur (heureusement toutefois qu'un long résumé est présent en début de tome), il y a de quoi se perdre un peu, mais plus que jamais, le jeu en vaut la chandelle avec ce cinquième volume qui marque un tournant capital dans la série en démarrant réellement les choses sérieuses.

Alors que Kanata a été kidnappée par Tsubasa Saino, Hitaka part à son secours, sans se douter des événements qu'il va déclencher... Principalement centré sur Kanata et Hitaka, ce tome, au coeur de l'action, nous en dévoile toujours plus sur leur rôle et leur vie antérieure. Présent et passé se mêlent au fil de pages minimales côté dialogues, mais où la mise en scène, toujours un peu abrupte mais plus claire qu'auparavant, fait ressortir l'essentiel. On comprend bien ce qui est en train de se jouer, on sent que l'auteur a su bien préparer les choses, que son histoire décolle de façon ambitieuse pur aboutir sur un bouleversement intéressant, plongeant la population dans le chaos et la peur.

Tout a été bien préparé, les principaux personnages y gagnent, on ressent bien l'origine de la haine que peut ressentir Tsubasa ou le rôle que pourrait jouer Haruka, la façon dont le passé et le présent de Kanata et Hitaka s'entremêlent renforce habilement leur lien, et tout annonce une suite au moins aussi bonne.



Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction