Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 09 Janvier 2019
Kamikaze kaito Jeanne est un manga d'Arina Tanemura, auteure de l'excellent Full moon. La jeune Maron Kusakabe, une simple lycéenne en apparence, est en réalité la réincarnation de Jeanne d'Arc. Ainsi, elle se transforme en une voleuse d’œuvres d'art un peu spéciale : elle exorcise les démons qui, via les tableaux, possèdent leur propriétaire. Pour cela, elle est assistée par Finn, un joli petit ange. Mais un rival, Kaito Simbad, va faire son apparition et perturber les missions de notre héroïne. Est-il un allié ou un dangereux adversaire ?
Au programme de ce manga, du dynamisme, de l'humour, un peu d'action... un cocktail agrémenté d'un dessin très shojo avec de grands yeux et des coiffures soignées. On retrouve aussi un côté magical girl avec la transformation, le costume et les formules fétiches.
A côté de ça, la dimension religieuse est aussi développée. En effet, Finn et par extension Maron qui agit sur ses conseils, sont toutes deux en mission pour Dieu. L'ennemi est le diable, représenté par les démons qui se cachent dans les œuvres d'art et prennent possession de l'esprit des humains. De plus, les deux kaitos sont chacun accompagnés par un ange et le choix de Jeanne d'Arc n'est pas anodin puiqu'elle était connue pour entendre des voix de saintes.
L'histoire tourne autour de quatre personnages – les deux anges mis à part –, et leurs relations sont enrichies par l'identité secrète de deux d'entre eux. Cela entraîne même parfois des situations amusantes. La rivalité, sous différents aspects, est une notion mise en avant dans leurs rapports, et promet des passages hauts en couleurs.
La police est incarnée par Miyako, qui est redoutable. Elle veut tout mettre en œuvre pour attraper kaito Jeanne, quitte à élaborer des stratagèmes. En théorie, elle assiste son père le détective, mais dans la pratique, c'est elle qui mène la danse. La mangaka, pour appuyer ce fait, le représente d'ailleurs toujours sous la forme d'un chibi.
Maron veut être forte, indépendante. Hors de question pour elle d'avoir besoin d'être protégée, elle peut se débrouiller toute seule ! Cette détermination est en grande partie due à sa situation familiale difficile. Mais cette dernière a justement causé une fragilité et une insécurité que notre héroïne ressent bien malgré elle. C'est un personnage déjà très attachant, et on a un pincement au cœur à chaque fois qu'elle attend en vain un coup de téléphone ou une lettre.
Côté présentation, on apprécie le changement du design des bulles lorsque ce sont les démons qui s'expriment, en forme de flamme. Quelques bonus viennent enrichir le tout.
Au programme de ce manga, du dynamisme, de l'humour, un peu d'action... un cocktail agrémenté d'un dessin très shojo avec de grands yeux et des coiffures soignées. On retrouve aussi un côté magical girl avec la transformation, le costume et les formules fétiches.
A côté de ça, la dimension religieuse est aussi développée. En effet, Finn et par extension Maron qui agit sur ses conseils, sont toutes deux en mission pour Dieu. L'ennemi est le diable, représenté par les démons qui se cachent dans les œuvres d'art et prennent possession de l'esprit des humains. De plus, les deux kaitos sont chacun accompagnés par un ange et le choix de Jeanne d'Arc n'est pas anodin puiqu'elle était connue pour entendre des voix de saintes.
L'histoire tourne autour de quatre personnages – les deux anges mis à part –, et leurs relations sont enrichies par l'identité secrète de deux d'entre eux. Cela entraîne même parfois des situations amusantes. La rivalité, sous différents aspects, est une notion mise en avant dans leurs rapports, et promet des passages hauts en couleurs.
La police est incarnée par Miyako, qui est redoutable. Elle veut tout mettre en œuvre pour attraper kaito Jeanne, quitte à élaborer des stratagèmes. En théorie, elle assiste son père le détective, mais dans la pratique, c'est elle qui mène la danse. La mangaka, pour appuyer ce fait, le représente d'ailleurs toujours sous la forme d'un chibi.
Maron veut être forte, indépendante. Hors de question pour elle d'avoir besoin d'être protégée, elle peut se débrouiller toute seule ! Cette détermination est en grande partie due à sa situation familiale difficile. Mais cette dernière a justement causé une fragilité et une insécurité que notre héroïne ressent bien malgré elle. C'est un personnage déjà très attachant, et on a un pincement au cœur à chaque fois qu'elle attend en vain un coup de téléphone ou une lettre.
Côté présentation, on apprécie le changement du design des bulles lorsque ce sont les démons qui s'expriment, en forme de flamme. Quelques bonus viennent enrichir le tout.
En bref, un premier tome bien rythmé, qui pose les bases de l'histoire. La fin du volume et les motivations de kaito Simbad nous intriguent...
01/07/2015 