Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 08 Avril 2022
Cette fois-ci, le mystérieux ennemi orchestrant peut-être les kaijus semble avoir décidé de passer à la vitesse supérieure, et une armée de monstres. Kafka, Kikoru, Reno et les autres membres de la brigade de Hoshina s'organisent alors pour essayer de contrer au plus vite les yojus, en témoignant alors d'une chouette chose: un travaild 'équipe qui progresse bien entre eux tous, sans compter que les autres escouades sont aussi de la partie et que les personnes qui n'étaient pas en service viennent apporter leur aide ! Malgré la destruction des alentours par les créatures, la défense des Forces de défense semble alors bien partie, et nos héros paraissent gérer efficacement l'urgence en l'absence de Mina. Mais bientôt, la faculté de détection de Kafka s'affole alors qu'il n'est pas transformé: son sixième sens lui fait sentir qu'un honju particulièrement dangereux est là, plus précisément du côté du sous-commandant Hoshina lui-même...
On ne va pas se mentir: si Hoshina s'affiche sur la jaquette de ce quatrième volume, c'est bien parce qu'il est au coeur de l'action pendant une large partie de la bataille, celui-ci devant faire face à un monstre géant qui lui réserve un paquet de surprises, jusqu'à possiblement le pousser dans ses derniers retranchements. Bien sûr, on ne va pas en dire trop sur l'issue de cette vaste bataille occupant une bonne moitié du tome, mais on peut au moins affirmer trois choses.
Tout d'abord, la montée d'adrénaline permanente que constitue ce conflit. Dans un rythme intelligemment mené, Naoya Matsumoto parvient régulièrement à relancer les choses, à offrir de brefs suspenses quant à la survie ou non des personnages et des kaijus. Si bien que, alors que l'on pense certains moments d'action achevés avec la défaite d'un des deux camps, ça repart de plus belle sans nous lâcher.
Ensuite, la manière dont le mangaka en profite pour développer encore un peu plus certains visages, et ici c'est encore Hoshina qui est le plus en avant, tant le jeune homme donne absolument tout pour préparer au mieux le terrain avant l'arrivée de Mina, ce qui permet d'apprécier mieux que jamais toute la profonde considération qu'il a pour la commandante, en qui il a une confiance absolue, pour des raisons que l'on découvre un peu mieux via quelques brèves pages de flashback.
Enfin, les conséquences cruciales de cet affrontement, dont la dernière ligne droite contraint notre cher Kafka à faire un choix important, sans possibilité de retour en arrière. Il serait presque étonnant de voir une grosse avancée de ce type surgir si tôt dans une série de shônen d'action à succès qui est peut-être vouée à s'étirer (d'autant qu'elle provient de l'écurie Jump, habituée à rallonger ce qui marche jusqu'à l'épuisement), et on ne s'en plaindra clairement pas ! Et ainsi, la dernière partie du volume se consacre avant tout à cette fameuse avancée, à cette décision de Kafka, à ce qu'elle implique... l'auteur jouant fort bien son coup en ouvrant des perspectives supplémentaires bien sûr, mais aussi en jaugeant la relation de notre héros avec Mina (pourra-t-il encore se tenir à ses côtés un jour ?) ainsi que la confiance de ses compagnons envers lui, et en faisant entrer en scène de nouveaux personnages de premier plan, en tête desquels Isao Shinomiya, le père de Kikoru et directeur des Forces de défense.
De l'action bien orchestrée tant elle se relance sans cesse, un scénario qui franchit un pas important assez tôt, pas mal de nouvelles perspectives pour la suite... Une nouvelle fois, Naoya Matsumoto démontre toute sa science du rythme et du rebondissement avec un tome redoutablement efficace. KAIJU N°8 n'a pas d'autre prétention que de nous offrir un bon divertissement, et sur ce plan-là l'oeuvre ne fait que confirmer.
On ne va pas se mentir: si Hoshina s'affiche sur la jaquette de ce quatrième volume, c'est bien parce qu'il est au coeur de l'action pendant une large partie de la bataille, celui-ci devant faire face à un monstre géant qui lui réserve un paquet de surprises, jusqu'à possiblement le pousser dans ses derniers retranchements. Bien sûr, on ne va pas en dire trop sur l'issue de cette vaste bataille occupant une bonne moitié du tome, mais on peut au moins affirmer trois choses.
Tout d'abord, la montée d'adrénaline permanente que constitue ce conflit. Dans un rythme intelligemment mené, Naoya Matsumoto parvient régulièrement à relancer les choses, à offrir de brefs suspenses quant à la survie ou non des personnages et des kaijus. Si bien que, alors que l'on pense certains moments d'action achevés avec la défaite d'un des deux camps, ça repart de plus belle sans nous lâcher.
Ensuite, la manière dont le mangaka en profite pour développer encore un peu plus certains visages, et ici c'est encore Hoshina qui est le plus en avant, tant le jeune homme donne absolument tout pour préparer au mieux le terrain avant l'arrivée de Mina, ce qui permet d'apprécier mieux que jamais toute la profonde considération qu'il a pour la commandante, en qui il a une confiance absolue, pour des raisons que l'on découvre un peu mieux via quelques brèves pages de flashback.
Enfin, les conséquences cruciales de cet affrontement, dont la dernière ligne droite contraint notre cher Kafka à faire un choix important, sans possibilité de retour en arrière. Il serait presque étonnant de voir une grosse avancée de ce type surgir si tôt dans une série de shônen d'action à succès qui est peut-être vouée à s'étirer (d'autant qu'elle provient de l'écurie Jump, habituée à rallonger ce qui marche jusqu'à l'épuisement), et on ne s'en plaindra clairement pas ! Et ainsi, la dernière partie du volume se consacre avant tout à cette fameuse avancée, à cette décision de Kafka, à ce qu'elle implique... l'auteur jouant fort bien son coup en ouvrant des perspectives supplémentaires bien sûr, mais aussi en jaugeant la relation de notre héros avec Mina (pourra-t-il encore se tenir à ses côtés un jour ?) ainsi que la confiance de ses compagnons envers lui, et en faisant entrer en scène de nouveaux personnages de premier plan, en tête desquels Isao Shinomiya, le père de Kikoru et directeur des Forces de défense.
De l'action bien orchestrée tant elle se relance sans cesse, un scénario qui franchit un pas important assez tôt, pas mal de nouvelles perspectives pour la suite... Une nouvelle fois, Naoya Matsumoto démontre toute sa science du rythme et du rebondissement avec un tome redoutablement efficace. KAIJU N°8 n'a pas d'autre prétention que de nous offrir un bon divertissement, et sur ce plan-là l'oeuvre ne fait que confirmer.
26/03/2025 
