Junjo Romantica Vol.4 : Critiques

En première partie de ce quatrième opus, c’est Junjo Egoist que l’on retrouve pour des énièmes prises de tête entrecoupées de flash back. Une fois de plus, donc, on retrouve Hiroki plongé dans ses souvenirs du temps où il était amoureux d’Usagi, histoire de montrer le chemin parcouru. Sauf que tous ces retours en arrière sur sa vie amoureuse se ressemblent beaucoup ... Il en va de même pour le chapitre dédié à Hiroki et Nowaki, qui encore une fois nous sont présentés dans un univers passible de petites disputes avec de belles réconciliations à la clé, vision du quotidien qui n’a aucune originalité par rapport à ce que l’on connait déjà. Aussi s’ennuie-t-on assez rapidement de cette partie, qui pour l’instant ne présente aucune nouveauté au vu de ce qu’il s’est passé dans les précédents tomes. Dommage, surtout qu’en début de série ce couple avait semblé sympathique, maintenant leurs disputes résonnent comme une mélodie habituelle à nos oreilles, presque lancinante.

En seconde partie, on reprend nos héros principaux pour, là encore, les observer dans une situation du quotidien source de désaccord / malentendu / gêne, au choix, selon les tomes. Alors que Misaki pense de plus en plus à son amant comme à un partenaire (il serait temps !), celui-ci est confronté à un souci de taille : son colocataire ne lui dit pas tout de sa vie ! Notamment, qu’il a un frère, qu’il a gagné un prix littéraire, et qu’il l’utilise comme objet de ses fantasmes pour ses bouquins. Sachant que Misaki passe son temps à coucher avec Usagi en se demandant s’ils forment un couple ou pas, on finit par ne plus trop prêter attention à ses réflexions existentielles. En tous les cas, incompréhension et jalousie sont (une fois encore) les maîtres mots de ce manga qui se répète, inlassablement, sans aucune originalité. Toutefois, on note une légère amélioration dans le rôle de Misaki, qui se veut plus entreprenant et qui, peut-être, laisse présager de savoureux moments en perspective. A voir ... Même si l’on doute toujours un peu.