Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 29 Octobre 2021
Kôichi s'interroge sur le but que pouvaient bien avoir les ennemis vaincus dernièrement, mais la réalité du quotidien se rappelle bien vite à lui: l'heure est bientôt venue pour les élèves de première d'effectuer leur voyage scolaire, qui aura lieu cette année à Kyôto. Ca a beau être le voyage le plus classique qui soit, nul doute qu'il fera plaisir à Nozomi, elle qui n'a jamais pu sortir de la ville... mais le pourra-t-elle seulement cette fois ? En effet, leur absence à elle et à Ayla pourrait laisser l'opportunité aux envahisseurs de débarquer dans la ville... Mais finalement, la grand-mère d'Ayla affirme que les deux jeunes filles peuvent partir, ne serait-ce que pour profiter un peu de leur jeunesse !
Ainsi, les deux premiers tiers de ce neuvième volume se consacrent à ce fameux voyage scolaire, qu'Ayla et Nozomi effectuent sans Kôichi puisque ce dernier, tout comme Nagi, n'est qu'en première année... mais cela ne va pas empêcher les deux adolescentes de rester en contact avec les garçons qui les intéressent: Ryû pour l'une, et Koichi pour l'autre ! L'atmosphère du voyage est plutôt légère, y compris du coté de Mâya qui s'invite à la fête pour surtout profiter des petites joies de Kyôto. Il n'y a pas de grand chambardement, pas d'attaque... mais Maiko Ogawa nous offre ici de la tranche de vie agréable, portée entre autres par les parcours dans Kyôto (les visites de lieux célèbres, les souvenirs à ramener...), par quelques frasques rigolotes, par les petites discussions de filles dans le groupe d'Ayla et de Nozomi... Sans oublier un point qui finit vite par avoir son importance, à savoir la présence de Hirayama, un camarade de classe des filles qui semble beaucoup s'intéresser à Nozomi, mais pour quelle raison exactement ? La raison est assez évidente, et permet surtout à la jeune fille de se questionner sur la notion d'amour qu'elle ne comprend pas encore, ainsi que sur les éventuels changements qui se sont opérés en elle ces derniers mois et en particulier depuis qu'elle a retrouvé Kôichi.
En somme, il y a pendant ce voyage scolaire une certaine légèreté qui n'est pas dénuée d'intérêt... et le dernier tiers du tome vient alors contrebalancer un peu tout ça. Tandis que Nagi fait part à Mâya de ses inquiétudes concernant son bras et son sentiment de ne plus être lui-même parfois, de nouveaux ennemis apparaissent mais s'avèrent être d'un genre tout à fait particulier, qu'Ayla et les autres peinent à appréhender... Apparaissant bizarrement à un rythme quotidien régulier, ces nouveaux adversaires semblent gagner en force peu à peu, au point de mettre sérieusement à mal nos héros au bout d'un moment, et de pousser Kôichi à certains choix pour épauler Nozomi. Mais dans le même temps, ce qui attire encore plus l'attention, ce sont bien les toutes dernières pages du volume, qui annoncent enfin des révélations et des choses plus sombres concernant le cas de Nagi...
Au bout d'un volume jouant une nouvelle fois agréablement entre tranche de vie et action, la curiosité est donc piquée à vif en vue de la suite, et Le jour où j'ai décidé d'envahir la Terre reste une lecture qui se suit toute seule.
Ainsi, les deux premiers tiers de ce neuvième volume se consacrent à ce fameux voyage scolaire, qu'Ayla et Nozomi effectuent sans Kôichi puisque ce dernier, tout comme Nagi, n'est qu'en première année... mais cela ne va pas empêcher les deux adolescentes de rester en contact avec les garçons qui les intéressent: Ryû pour l'une, et Koichi pour l'autre ! L'atmosphère du voyage est plutôt légère, y compris du coté de Mâya qui s'invite à la fête pour surtout profiter des petites joies de Kyôto. Il n'y a pas de grand chambardement, pas d'attaque... mais Maiko Ogawa nous offre ici de la tranche de vie agréable, portée entre autres par les parcours dans Kyôto (les visites de lieux célèbres, les souvenirs à ramener...), par quelques frasques rigolotes, par les petites discussions de filles dans le groupe d'Ayla et de Nozomi... Sans oublier un point qui finit vite par avoir son importance, à savoir la présence de Hirayama, un camarade de classe des filles qui semble beaucoup s'intéresser à Nozomi, mais pour quelle raison exactement ? La raison est assez évidente, et permet surtout à la jeune fille de se questionner sur la notion d'amour qu'elle ne comprend pas encore, ainsi que sur les éventuels changements qui se sont opérés en elle ces derniers mois et en particulier depuis qu'elle a retrouvé Kôichi.
En somme, il y a pendant ce voyage scolaire une certaine légèreté qui n'est pas dénuée d'intérêt... et le dernier tiers du tome vient alors contrebalancer un peu tout ça. Tandis que Nagi fait part à Mâya de ses inquiétudes concernant son bras et son sentiment de ne plus être lui-même parfois, de nouveaux ennemis apparaissent mais s'avèrent être d'un genre tout à fait particulier, qu'Ayla et les autres peinent à appréhender... Apparaissant bizarrement à un rythme quotidien régulier, ces nouveaux adversaires semblent gagner en force peu à peu, au point de mettre sérieusement à mal nos héros au bout d'un moment, et de pousser Kôichi à certains choix pour épauler Nozomi. Mais dans le même temps, ce qui attire encore plus l'attention, ce sont bien les toutes dernières pages du volume, qui annoncent enfin des révélations et des choses plus sombres concernant le cas de Nagi...
Au bout d'un volume jouant une nouvelle fois agréablement entre tranche de vie et action, la curiosité est donc piquée à vif en vue de la suite, et Le jour où j'ai décidé d'envahir la Terre reste une lecture qui se suit toute seule.