Jojo's bizarre adventure - Saison 8 - Jojolion Vol.11 - Manga

Jojo's bizarre adventure - Saison 8 - Jojolion Vol.11 : Critiques

Jojo no Kimyou na Buken - Jojo Lion

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 20 Décembre 2018

Chronique 2
  
Yasuho et Tsurugi sortent victorieux de leur affrontement contre Aishô Dainenjiyama, détenteur d'un fruit et allié de Jobin Higashikata. Ils retrouvent ensuite Josuke, mais ce dernier leur fait vite faut bond après avoir été appelé par une jeune femme qui semble le connaître... Josuke aurait-il enfin une piste concernant sa véritable identité ?

L'intrigue de Jojolion est un véritable labyrinthe de mystères, et l'un d'entre-eux commence à être percé avec ce volume : la véritable identité de « Josuke ». Coupant pour le moment court à la quête du fruit, Hirohiko Araki se penche de nouveau sur son protagoniste grâce à une rencontre clef avec un nouveau personnage : Karera, une jeune femme au tempérament fort comme l'auteur sait si bien les faire. La demoiselle se montre assez remarquable par son caractère et pourrait même, à elle seule, porter le volume si on n'avait pas droit à quelques révélations.

Ainsi, de forts indices sur la véritable identité de Josuke sont donnés, mais pas seulement. Outre un écho très prononcé à Joseph Joestar, marquant le parallèle avec la deuxième partie de l’œuvre comme Steel Ball Run le faisait avec Phantom Blood, ce sont surtout d'importantes clés, reliant le mystère Josuke aux mystérieux fruits, qui captent notre intérêt ici. On se demandait bien comment regrouper toutes les pistes narratives de cette huitième partie, et l'auteur semble bien savoir où il va...

L'originalité du tome vient aussi de cette rencontre entre Josuke et Karera, plus que de l'affrontement contre deux ennemis qui semblent ici assez anecdotiques, bien qu'ils renforcent l'un des mystères de cette partie. Josuke et Karera sont deux personnages totalement opposés dans leurs manières de penser mais relier par le passé, il reste beaucoup à dire sur eux et sur leurs liens avec Yoshikage Kira, mais cette première interaction se révèle assez fascinante. Araki nous propose un semblant de relation intimiste, les déboires de ce tome avec Karera se montrant aussi décalés qu'attendrissants par moment. C'est une formule assez unique pour un tome de Jojolion, et il y a de quoi avoir hâte de revoir la pétillante Karera en scène.

Après onze tomes, Jojolion sait se renouveler et fascine. Bien que son intrigue se déroule à Morio et qu'elle soit riche en mystères, elle n'est pas comparable avec Diamond is Unbreakable et développe toujours plus une identité qui lui est propre. A noter qu'au Japon, à l'heure où ces lignes sont écrites, Araki semble se diriger vers l'arc final de cette huitième partie. Jojolion comportant actuellement 19 tomes dans son pays d'origine, il ne fait nuls doutes que les surprises seront encore nombreuses, et il y de quoi être impatient d'un tel programme.
  
  
Chronique 1
  
Tsurugi et Yasuho se confrontent à un homme mystérieux qui portait le fruit dont nos héros cherche l'origine...les risques furent nombreux mais ils parviennent à éliminer leur ennemi. Une fois rejoint par Josuke ils arrivent à la conclusion que le fameux fruit pousserait au stade de Morio. Ils décident donc de s'y rendre mais une femme étrange fait son apparition et attire l'attention de Josuke; en effet cette dernière semble le reconnaître! Aurait il enfin trouvé quelqu'un qui pourrait lui apporter des informations sur son passé?

Si la confusion règne bien souvent dans ce titre, qu'il s'agisse des affrontements et des pouvoirs de Stands, ou de l'intrigue même, le titre n'en demeure pas moins prenant et passionnant, mais quand cette dimension confuse est absente d'un volume ce dernier n'en est qu'encore plus remarquable...et c'est justement le cas ici!

Il va se passer énormément de choses dans ce tome, et surtout nous sommes enfin sur le point d'obtenir des réponses à toutes les questions qu'on peut se poser, de nouveaux éléments nous sont donnés et nous avons même droit à des explications claires et précises sur un des mystère de la série.
Et tout ceci va être déclenché par l'entrée en scène d'une jeune femme vraiment particulière... Cette dernière se présente comme hystérique et extravagante, ne cessant d'agresser les gens sans raison apparente... elle provoque une certaine gène, notamment chez ce pauvre Josuke qui se voit pourtant contraint de la suivre dans l'espoir d'obtenir des réponses; en effet cette dernière l'a connu, lui mais aussi Kira Yoshikage!
Mais cette femme est suivie par deux hommes, des jumeaux qui en veulent à sa vie!

Rien que dans ce tome, et c'est assez rare pour être signalé, plusieurs personnages entrent en scène, un affrontement a lieu et déjà il se termine pour laisser la place à la suite de l'intrigue, le tout saupoudré de nombreux éléments informatifs sur les homme de pierre! On ressort de ce tome grandement enrichi par son contenu avec le sentiment d'avoir un nouveau regard sur le titre maintenant que certains mystères s'éclaircissent...

Nous avons donc droit à plusieurs pages d'exposé sur les hommes de pierre, l'auteur poussant son concept à son plein potentiel! Il aurait pu se reposer sur ses lauriers, avec son concept de Stands aux possibilité infinis, mais il continue d'aller chercher de nouvelles idées originales à nous proposer...un grand bravo à lui...une nouvelle fois!

Deux autres éléments se dégagent de ce tome, peut être plus anecdotiques mais tout aussi plaisants: le Stand de Karera Sakunami (la femme qui connaît l'identité de Josuke) est un rappel direct à Love Deluxe, Stand qu'on trouve dans la quatrième saison, avec des capacités ayant les mêmes bases (je vous laisse la surprise...c'est encore très original).
Et surtout, peut être pour la première fois depuis le début de la grande saga Jojo, nous assistons à un affrontement "classique", c'est un dire un combat à mains nues sans intervention de Stands...même en étant très classique, voire "commun", Araki arrive donc à nous surprendre!

Un excellent tome, totalement maîtrisé par un auteur sans égal qui ne cessera jamais de nous étonner!
  


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs