Jojo's bizarre adventure - Saison 3 - Stardust Crusaders Vol.12 - Actualité manga
Jojo's bizarre adventure - Saison 3 - Stardust Crusaders Vol.12 - Manga

Jojo's bizarre adventure - Saison 3 - Stardust Crusaders Vol.12 : Critiques Pet Shop le gardien de l'enfer

Jojo no Kimyou na Buken

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 07 Avril 2014

Pour anéantir Jotaro et sa bande, Hol Horse s’est allié à Boingo dont le Stand permet l’utilisation d’une bande-dessinée prédisant l’avenir. Le pouvoir de l’artefact n’a pas trompé : Nos héros ont été victimes d’un renversement de camion. La BD prédit alors que Jotaro sera victimes de balles dans la tête… mais qu’en est-il vraiment ?

Le début de ce douzième opus achève la « bataille » contre Boingo et Hol Horse, un combat qui n’en est pas vraiment un puisqu’une fois encore, tout tourne autour de la bande dessinée de Boingo et l’action se focalise sur l’enchaînement d’évènements ou non qui entraineront la défaite de l’un des deux clans. Faisant retomber quelque peu l’intensité par rapport aux combats contre les redoutables manieurs de Stand de Dio, ce passage se sera avéré plaisant, rafraichissant et particulièrement drôle. Hol Horse est un personnage farfelu, très apprécié de cette troisième partie, Araki le met donc hors-jeu d’excellente manière. Quant à Boingo, son destin aurait pu être classique dans le cadre de l’adversaire qui se repend, mais le mangaka nous prend à contrepied et nous offre un final très amusant !

Puis, Araki repasse aux choses sérieuses. Après être parti dans un délire très réussit, l’auteur rapproche nos héros de Dio et par le biais d’un affrontement très original, inédit à la série puisqu’il oppose Iggy, le chien jusqu’ici sous-exploité, à un Stand ennemi. Et pour entrer totalement dans la thématique animale, l’ennemi du boston-terrier n’est autre que Pet Shop, un rapace doté lui aussi d’un Stand. Les deux pouvoirs qui s’opposent sont peu originaux dans leur forme, l’un permettant d’utiliser le sable tandis que l’autre manie la glace. Mais dans sa mise en scène, Araki se montre ingénieux : si on n’a jamais connu les pensées d’Iggy ou alors uniquement par déduction vis-à-vis de ses réactions, l’animal devient doué de parole puisque la narration explicite son for intérieur. Iggy devient donc un héros à part entière, une pirouette du scénario qui pourrait s’avérer classique mais le fait que le chien reste incompris des protagonistes humains apporte une cohérence. Pour en revenir à l’affrontement en lui-même, il contient tout ce qui fait le succès d’une joute de Stand dans Jojo : un ennemi à la capacité puissante, des rebondissements incessants et une conclusion basée sur la stratégie plus que sur la surenchère de puissance, du tout bon donc.

La fin du tome en dit long sur ce que nous proposerons les prochains volumes. Entrés dans le repaire de Dio, la troupe de Jotaro doit faire face aux derniers manieurs de Stand, et l’un d’entre eux n’est autre que le frère d’un des vaincus ! Depuis l’entrée des héros en Egypte, Araki essaie de proposer des ennemis plus intéressants qu’à l’accoutumée dans leur psychologie, et ce nouvel arrivant ne fait pas exception à la règle. Difficile de savoir ce que ce combat nous proposera mais l’auteur enchainant les très bons affrontements, il a toute notre confiance, sans compter que l’entrée en scène imminente de Dio ne fait qu’apporter une tension supplémentaire à l’intrigue.

Le tome en soi est de qualité, mais un détail vient calmer les ardeurs du lecteur quant à l’édition. La tranche de ce tome 12 présente en effet la vignette de la tranche du onzième volume, une faute qui n’entache aucunement la lecture mais qui s’avère gênante une fois le volume posé dans la mangathèque. Tonkam s’efforce de bichonner la saga, aussi il est regrettable qu’une telle erreur ait pu filtrer, on ne peut qu’espérer qu’elle soit la dernière.

Au final, nous avons là du très bon Jojo : dépaysant, inventif et truffé de rebondissements. Ceux qui sont agacés par la linéarité du titre un le développement faiblard du scénario pourront se rabattre sur le côté novateur du combat d’Iggy, une véritable joute de Pokémon en plus inventif. La lecture est plus que satisfaisante donc, et on en attend encore d’avantage des prochains volumes qui devraient aborder le dernier acte !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs