Jojo's bizarre adventure - Golden Wind Vol.1 - Actualité manga
Jojo's bizarre adventure - Golden Wind Vol.1 - Manga

Jojo's bizarre adventure - Golden Wind Vol.1 : Critiques Gold Experience

Jojo bizarre adventure ogon no kaze

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 18 Janvier 2017

Critique 2


A l’heure où les sept parties de Jojo’s Bizarre Adventure sont intégralement disponibles en France et que le huitième arc, Jojolion, est entamé, on aurait tendance à oublier que la saga signée Hirohiko Araki a connu un parcours difficile. De 2002 à 2005, feu la branche manga de J’ai Lu s’attaque à ce monument du shônen et en publie les quatre premières parties avant d’abandonner. Mais en 2007, Tonkam arrive comme un sauveur et décide de reprendre la saga là où son prédécesseur l’avait laissé, s’attaquant ainsi au cinquième arc, Ôgon no Kaze, renommé en France « Golden Wind ». Dès lors, l’éditeur s’attaquait à Jojo en séries individuelles, poursuivant une parution standard avant d’entamer une politique de réédition de 2013 à 2016. Maintenant que Diamond is Unbreakable est achevé chez nous, ceux qui voulaient découvrir Jojo de manière chronologique peuvent s’attaquer à tous les autres segments de la saga, ce qui commence donc par Golden Wind et son héros plus particulier.

En 2001, Jotaro Kujo missionne le jeune Koichi Hirose d’une tâche particulière : se rendre en Italie et retrouver un dénommé Haruno Shiobana. Sur place, le lycéen se fait arnaquer par un individu du nom de Giorno Giovana, un escroc humble qui se trouve doté d’un Stand ! En réalité, Giorno est le fils caché de Dio Brando, autrefois tué par Jotaro en Egypte, et ce dernier veut s’assurer de la nature de l’individu. Koichi doit alors mener son investigation tandis qu’en parallèle, Giorno s’attire les foudres de la mafia locale…

A l’instar des débuts de Diamond is Unbreakable qui consistaient à rencontrer, par le regard d’un personnage bien connu, le nouveau Jojo de la série, Golden Wind démarre sans trop que l’on sache où le récit compte nous mener si ce n’est à Giorno Giovana, le nouveau venu de la saga. Le plus surprenant est la mise en avant de Koichi pour nous mener à lui, plutôt qu’une figure majeure de la série comme Jotaro ou Josuke. L’intérêt de ce premier et minuscule tome vient alors de la découverte de ce nouveau personnage principal, rapidement présenté comme le fils de Dio sans que l’on sache s’il est un allié ou un ennemi. Et c’est en ce sens que cette amorce de cinquième partie se veut intrigante : Giorno agit comme une crapule, mais garde un caractère digne des protagonistes de shônen. Pourtant, difficile de savoir quel destin attend ce nouveau héros, l’accent étant surtout mis sur son Stand, Gold Experience, aux particularités pour le moins étonnantes et qui n’en font pas un pouvoir offensif à premier abord…

On sait néanmoins que chaque arc de Jojo nous amène dans un cadre qui lui est propre. Après le voyage vers l’Egypte puis la tranche de vie aux allures surnaturelles dans une bourgade nippone, place à l’Italie et ses gangs de mafieux. Bien entendu, pour l’heure, c’est une mafia réinventée par Araki que nous découvrons, à savoir des gangsters aux pouvoirs totalement inventifs, aux personnalités déjantées et à l’esthétique bien éloignée du cliché costar-cravate et revolver. C’est en tout cas ce cadre qui marquera les aventures de Giorno sans trop que l’on sache, pour le moment, où Golden Wind nous mènera, mais une chose est sûre, le combat de « Giogio » se fera au cœur de la mafia !

Côté édition, notons que notre quarante-septième opus français est d’une épaisseur presque ridicule, ce parce que Tonkam avait légitimement choisi de ne pas publier les derniers chapitres de Diamond is Unbreakable pour la reprise de la série, ce qui n’aurait en effet pas eu grand sens pour ceux qui découvraient Jojo à l’occasion. On regrettera toutefois le prix de l’ouvrage qui, du prix mini et voulu de 4€50 lors de sa première édition, est désormais passé à 6€99. Pour contrebalancer, n’oublions pas que l’éditeur n’a jamais augmenté les tarifs de ses volumes plus épais comme le dernier de Diamond is Unbreakable.


Critique 1


L’attente fut longue, interminable même pour certains, mais voilà enfin la nouvelle partie de Jojo’s bizarre adventure, la cinquième pour être précis ! Cette partie est la préférée de beaucoup de lecteurs avec la troisième (le lectorat féminin ayant opté pour celle-là à cause du côté « beau gosse » des héros).
Mais du fait du changement d’éditeur, on a droit à une nouvelle numérotation de la série, et une mise en avant du sous-titre de la partie, qui apparaît désormais comme le titre principal ; ce qui est le cas au Japon, mais uniquement à partir de la partie 6 ! Ce tome 1 de Golden Wind est donc le tome 47 de Jojo.
Est-ce bien important ? L’essentiel n’est-il pas d’avoir accès à cette série ? Bien sûr que oui !
Le seul problème que cela peut poser est pour les nouveaux lecteurs qui découvriront la série à partir de Golden Wind, présenté comme une série indépendante…s’il est tout à fait possible de la suivre sans avoir lu les précédentes parties, le nouveau lecteur risque d’être un peu désorientée en début de partie (et par la suite également, mais surtout vers la fin) avec des références aux parties antérieures…
Quoi qu’il en soit, c’est du pain béni pour les fans !

On découvre donc les aventures de Giorno Giovanna, un jeune voyou italien qui veut prendre la tête d’un gang local pour l’empêcher de vendre de la drogue…Dans ce premier volume, surtout accès sur la présentation du personnage principal, on le voit aux prises avec des membres de ce gang, et déjà on découvre les pouvoirs de son Stand, ainsi que celui d’un de ses adversaires qui va devenir un allié très précieux par la suite (pour ceux qui ignorent ce qu’est un Stand, je vous encourage à lire le dossier consacré à Jojo)

A noter que ce volume paraît bien fin…en effet, dans l’édition japonaise, les parties 4 et 5 de Jojo s’enchaînent dans le volume 47, J’ai Lu éditeur des quatre premières parties ayant publié les derniers chapitres de la partie 4 en rajout du tome 46, il ne restait plus qu’une moitié de volume à publier pour Tonkam, mais rassurez-vous, le prix aussi est réduit !





Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs