Jackals Vol.6 - Actualité manga

Jackals Vol.6 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 09 Septembre 2009

Rien ne va plus du côté de Gabriella ! La trahison et les plans de Franco le Vampire suivent leur cours et ont raison de la vie de Don Salieri, le boss du gang. Bien décidé à venger celui à qui il a destiné sa vie, Isaac le Ténébreux réunit les six derniers membres de Gabriella, dont deux qui font leur apparition dans le manga et se révèlent redoutables, dans le but d'envahir les locaux de Tennouren. A ceux-ci vient s'allier Nichol, bien décidé à sauver Sheryl qui est désormais détenue par Roxy la Grande Faucheuse, sa propre mère.

C'est donc, une nouvelle fois, l'action qui domine dans ce sixième et avant-dernier volume. Les six derniers membres de Gabriella, auxquels il faut ajouter Nichol, doivent en découdre avec la véritable armée de Tennouren, au sein de laquelle se détachent particulièrement quelques visages déjà connus ou pas. Et parmi eux, on retrouve bien évidemment Foa Requiem. L'histoire suit donc son cours sans réelle surprise, et l'affrontement entre Nichol et Foa semble de plus en plus inévitable.
Par ailleurs, ce tome comporte son lot de révélations, dont certaines sont vraiment les bienvenues. Ainsi, un court flashback nous en apprend plus sur les circonstances qui ont poussé Isaac le Ténébreux à rejoindre Gabriella, et le véritable plan de Franco le Vampire est dévoilé. Mais surtout, les révélations sur la non-mort de Roxy, qui manquaient tant dans le précédent tome, sont présentes ici, au pendant un autre retour dans le passé qui dévoile également de nombreuses autres choses: en effet, nous découvrons ici pourquoi Roxy n'est pas dérangée par le fait de devoir éliminer son propre fils. Malgré tout, cette dernière apparaît ici un peu plus nuancée vis-à-vis de sa relation avec Nichol. Enfin, ce flashback dévoile certains évènements qui, plus que jamais, rapprochent Nichol et Foa. Bien qu'ils soient tous deux, à l'origine, des victimes des luttes entres gangs, les deux garçons semblent bel et bien destinés à s'affronter.
On appréciera toutes ces révélations qui arrivent quand il le faut, mais on regrettera qu'elles soient si basiques et peu développées. Mais après tout, dans Jackals, c'est l'action qui domine tout, et de ce côté-là, nous sommes toujours aussi bien servis par le coup de crayon précis et ultra-violent de Kim Byung Jin.

A un volume de la fin, on se demande un peu comment Jackals va se terminer. Sans doute sans grosse surprise. Mais en attendant, le titre est toujours aussi efficace dans son genre.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs