Inu Yasha Vol.5 : Critiques

Alors qu'il est en quête des fragments de la perle de Shikon, Inu Yasha sauve la vie de Nazuna, une jeune fille qui s'est faite attaquer par un démon araignée. Le monstre rôdant encore dans les parages, Inu Yasha, forcé par Kagome, décide de la raccompagner chez elle. Mais Nazuna se rend compte que le lieu où elle vit est infesté de démons mi-hommes mi-araignées. Le puissant Inu Yasha n'aurait aucun mal à se défaire de ces monstres, mais un problème survient. Aussi mystérieusement que soudainement, le héros du manga de Rumiko Takahashi perd ses pouvoirs de démon, et trouve forme humaine. Quelle est la cause de cette transformation impromptue ? Mais surtout, comment Inu Yasha va-t-il pouvoir vaincre cette horde de démons sans ses pouvoirs ?

C'est grâce à cette touche de mystère que cette histoire courte nous passionne. Grâce au talent narratif de Rumiko Takahashi, on se pose sans cesse des questions durant la confrontation. En plus de cela, l'auteure humanise Inu Yasha. Pas seulement en le dessinant sous une forme humaine, mais aussi par les sentiments. Le hanyo à fort caractère qu'il était est présenté comme un jeune homme sensible. Sa faiblesse lui ajoute beaucoup de charisme, et même Kagome a du mal à rester insensible à ses charmes.
Cependant il ne faut pas croire qu'il n'y a que du positif dans cette première partie de tome. Déjà, on peut reprocher à Rumiko Takahashi de continuer à enchaîner des histoires courtes les unes aux autres. C'est agréable à lire, mais on peut sans aucun mal les qualifier d'anecdotes vraiment dispensables. Ensuite, l'affrontement d'Inu Yasha avec les démons araignées est très classique dans sa construction. Même si le fait que notre héros perde ses pouvoirs de démon offre une petite touche d'originalité.

La véritable force du cinquième volume d'Inu Yasha se situe dans l'histoire qui s'amorce à sa fin. L'auteure lève le voile sur le début de la saga, et on commence à se poser des questions. Je ne vais pas en dévoiler davantage, mais on a l'impression que Rumiko Takahashi développe une trame principale autre que la recherche des fragments de la perle de Shikon. Au bout de cinq tomes, on peut se dire qu'il était temps !