Inu Yasha Vol.1 - Actualité manga

Inu Yasha Vol.1 : Critiques

Inu Yasha

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 05 Décembre 2011

Kagome est une collégienne banale issue d'une famille traditionnelle japonaise. Le jour de son quinzième anniversaire, elle se fait emporter dans un puits par une terrifiante créature fantastique. Sortie du puits, elle se retrouve dans un Japon féodal aux allures fantastiques. C'est alors qu'elle rencontre Inu Yasha, un hanyo (créature mi-homme mi-démon) qui s'est fait emprisonner par un sortilège magique depuis 50 ans pour avoir tenté de dérober la perle de Shikon. Cette perle lui permettrait de devenir un démon à part entière, et c'est justement Kagome, la réincarnation de la prêtresse Kyoko qui avait ensorcelé Inu Yasha, qui la détient en elle.

Voici comment débute Inu Yasha, le shonen fleuve de Rumiko Takahashi connue pour des mangas tels que Ranma 1/2 ou Maison Ikkoku. Avec Inu Yasha, la célèbre mangaka mélange des thèmes qui lui sont chers. Tout d'abord on retrouve le combat. Comme dans tout bon shonen du genre, les affrontements sont légions dans Inu Yasha. L'auteure apporte ici une touche d'originalité en nous présentant le démon chien comme un redoutable combattant dès le début du manga. Ensuite il faut noter qu'Inu Yasha est une série un peu violente. Il y a du sang, des membres arrachés et même des morts. Si l'ambiance reste bon enfant grâce à son humour, il ne faut pas mettre le manga entre toutes les mains. L'humour, justement, est un autre thème que chérit la mangaka. Dans ce premier tome d'Inu Yasha, c'est avant tout la relation entre Kagome et Inu Yasha qui est amusante. Les deux personnages ayant un caractère fort, c'est un délice de suivre leurs chamailleries. Une dose de romance vient s'ajouter à cela. Inu Yasha semblait attaché à la prêtresse Kyoko. Pour l'instant la part de romance est infime, mais connaissant la mangaka il ne fait nul doute qu'elle développera ça par la suite. Enfin, le quatrième et dernier thème qu'affectionne Rumiko Takahashi et qui est présent dès le premier volume d'Inu Yasha est le fantastique. Entre les voyages dans les époques, les créatures du folklore japonais et les différents sortilèges, il est difficile de passer à côté de l'aspect surnaturel de l'œuvre.

Du côté du dessin, les amateurs de Rumiko Takahashi ne seront pas dépaysés. Le côté «old school» de son trait donne beaucoup de charme à la série. Les personnages principaux ont beaucoup de charisme mais l'auteure ne s'attarde pas vraiment sur les villageois et autres brigands. Du côté des démons, on est assez convaincu pour l'instant. Au niveau des décors, c'est assez minimaliste. Mais c'est tout de même plaisant de retrouver un Japon féodal fantastique.

Il n'y a pas grand chose à noter concernant l'édition. On retrouve un format classique des shonens proposés pas les éditions Kana. On pourra relever la traduction très convaincante, ainsi qu'un lexique présent en fin de tome pour expliquer les différents termes japonais et nous proposant un peu d'histoire afin de mieux saisir les références présentes dans le manga.

En définitive ce premier opus d'Inu Yasha nous convainc par son univers, ses personnages principaux et ses scènes d'action claires. Même si quelques petites lacunes se font sentir, on ne peut qu'être curieux de lire la suite et de se prendre dans ce monde féodal où les démons pullulent.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
jojo81
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs