Insomniaques Vol.7 : Critiques

Ganta et Isaki ont pu prendre les photos qu'ils voulaient lors de leur virée, mais celle-ci s'est achevée abruptement avec l'arrivée des parents de la jeune fille, qui trouvent l'attitude des deux adolescents intolérable. Et au bout du compte, ce qui devait arriver arrive: tandis que le père de Ganta se montre clément avec son fils qui n'avait auparavant jamais fait le moindre caprice et qui a toujours endossé nombre de choses après le départ de sa mère, les choses sont différentes du côté d'Isaki car ses parents, toujours très inquiets pour sa santé au point de beaucoup la couver, lui confisquent son téléphone jusqu'à la rentrée des classes. Et même après ça, l'adolescente se voit accablée de beaucoup de restrictions: elle n'a pas le droit d'utiliser son téléphone sauf pour téléphoner à sa famille, sa mère checke tous ses réseaux... Autant dire que les activités de nos deux héros, comme leurs discussions nocturnes par radio, risquent d'être un peu plus compliquées qu'avant, mais ce n'est certainement pas ça qui va arrêter cet attachant couple naissant !

C'est donc dans un contexte un peu délicat que ce tome reprend le quotidien scolaire suite à la rentrée des classes, un quotidien où beaucoup de choses attendent nos deux héros et leurs camarades, à commencer par tout ce qui tourne autour du club. C'est très sobrement que l'auteur dévoile les résultats du concours, car ce n'est pas ce résultat en lui-même qui est important mais bel et bien ce qu'i permet d'amener à ganta et Isaki: ils ont enfin l'occasion d'officialiser leur activité de club, devraient donc pouvoir toucher des subventions de l'école, mais tout ne fait que commencer. En effet, en plus du désir de prendre encore des photos et de reprendre des projets comme la nuit des étoiles, nos héros se doivent d'envisager l'amélioration de leur local, mais aussi de s'arranger pour faire connaître le club, ce qui pourrait peut-être se faire pendant la fête du sport.

Cependant, ce tome est aussi marqué par une interrogation chez Ganta et Isaki: alors qu'ils s'étaient imposé comme règle de ne pas se parler à l'école en dehors de l'observatoire, l'heure est-elle venue de mettre fin à ça en révélant à leur entourage qu'ils sortent désormais ensemble ? Ils n'ont aucune envie de cacher des choses à leurs amis qui les ont beaucoup soutenus, et c'est donc naturellement que les choses avancent de ce côté-là, en pus de permettre une autre mise en avant sentimentale en la personne d'Anamizu, la sportive jeune fille n'en devenant que plus attachante. Mais au-delà de ça, la relation entre les deux personnages principaux continue de nous apparaître belle surtout via les moments rien qu'à eux deux qu'ils ont encore l'occasion de passer, à l'inquiétude de notre héros pour sa bien-aimée quand sa santé refait des siennes, ou encore à la mise en valeur de ce que Isaki lui apporte et de ce qui a changé en lui depuis qu'il la fréquente. L'un des exemples les plus marquant est sûrement la participation de Ganta à la course de la fête du sport quitte à se payer la honte, une chose qu'il n'aurait jamais faite auparavant.

On reste donc sur une très jolie lecture dans l'ensemble. Malgré les événements importants des deux tomes précédents, Makoto Ojiro ne bouscule pas trop son rythme habituel, laisse toujours du temps à ses personnages, pour une tranche de vie qui sait rester agréable en permanence.